Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

C’est dans l’actualité…

Le rabbin Yehuda Teichtal (g.), Président du centre d’éducation juif Chabad Lubawitsch à Berlin, et le chancelier Olaf Scholz ont allumé la lumière de la fête juive d’Hanoucca devant la Porte de Brandebourg

Le rabbin Yehuda Teichtal (g.), Président du centre d’éducation juif Chabad Lubawitsch à Berlin, et le chancelier Olaf Scholz ont allumé la lumière de la fête juive d’Hanoucca devant la Porte de Brandebourg, © picture alliance/dpa | Sebastian Gollnow

07.12.2023 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 8 décembre 2023.

Le chancelier Scholz allume la première bougie d’Hanouka à Berlin

Le chancelier Olaf Scholz a allumé jeudi à Berlin la première bougie d’une Menorah à huit branches célébrant le début de la fête juive d’Hanouka. Le chandelier de dix mètres de haut est installé devant la Porte de Brandebourg par la communauté juive Chabad Berlin.

Ce symbole d’espoir, de confiance et d’appartenance de la communauté juive à l’Allemagne « a précisément sa place ici, au cœur de notre capitale », a déclaré M. Scholz. « Nous n’acceptons pas que certains de nos compatriotes juifs aient à redouter de vivre ouvertement leur religion, leur culture, leur quotidien ». Le chancelier a salué le soutien apporté par de nombreux Allemands à la communauté juive en paroles et en actes. Il faut « faire preuve de compassion et de solidarité envers nos voisins, nos amis et nos collègues juifs. C’est particulièrement important dans la période actuelle », a souligné le chancelier.

Olaf Scholz était accompagné du rabbin Yehuda Teichtal et de plusieurs personnalités, dont la présidente du Bundestag, Bärbel Bas, le maire de Berlin, Kai Wegner, l’ambassadeur d’Israël en Allemagne, Ron Prosor, le ministre de l’Alimentation et de l’agriculture, Cen Özdemir, ainsi que la famille d’Itai Svirsky, l’un des otages d’un Hamas.

Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique en visite en Allemagne

Le couple royal belge a effectué cette semaine une visite officielle de trois jours en Allemagne. Il a été accueilli mardi avec les honneurs militaires par le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, et son épouse, Elke Büdenbender, au château de Bellevue, à Berlin.

« C’est de cet alliage belge de sang-froid et de confiance dont nous avons cruellement besoin dans un monde plein d’incertitudes et de changements », a déclaré M. Steinmeier lors du banquet d’État. « Laissons-nous inspirer par cet optimisme tourné vers l’avenir, par cet esprit belge. Et emportons-le avec nous dans l’année à venir. Nous avons besoin de confiance, nous avons besoin de courage, pour armer la démocratie contre les fauteurs de division et de peur dans nos pays et en Europe. »

Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique ont aussi rencontré à Berlin le chancelier Olaf Scholz et le maire de la capitale, Kai Wegner. Les journées de mercredi et jeudi ont alterné les visites de sites industriels (ceux du gestionnaire de réseau d’électricité 50Hertz Transmission à Berlin et du fabricant de puces électroniques et de semi-conducteurs X-FAB à Dresde) et les rendez-vous culturels, avec un concert à la maison de la radio de Berlin et la visite, à Dresde, du pont Auguste, de la Galerie des Maîtres anciens, ainsi que de l’église Notre-Dame (Frauenkirche) et du célèbre Striezelmarkt (marché de Noël historique).

Les cheminots allemands en grève

Trains de voyageurs annulés, trains de marchandises immobilisés : depuis jeudi soir, une vaste grève du syndicat de conducteurs de train GDL paralyse le trafic ferroviaire en Allemagne. La compagnie Deutsche Bahn a dû annuler près de 80 % des trains grandes lignes, et de très nombreuses liaisons régionales, avec des variations importantes selon les länder. La Bavière, déjà victime d’importantes perturbations depuis le début de la semaine en raison des chutes de neige, est particulièrement touchée. Le service normal devrait reprendre progressivement à partir de samedi matin.

Il s’agit de la deuxième grève d’avertissement lancé par le syndicat GDL dans le cadre des négociations tarifaires avec les compagnies ferroviaires Deutsche Bahn et Transdev. Le syndicat a annoncé l’échec des négociations. Il réclame la réduction de la durée hebdomadaire du travail de 38 à 35 heures sans diminution de salaire, ce que refusent les deux compagnies. GDL a fait savoir qu’il ne lancerait pas d’appel à la grève durant la période des fêtes. Mais il n’exclut rien à partir du 8 janvier.

Les guerres et le climat, sources d’inquiétude pour les jeunes Allemands

Les guerres (53 %), le changement climatique (47 %) et la pollution (46 %) sont les principaux motifs de crainte des adolescents allemands en 2023. C’est ce que révèle un sondage de l’institut Sinus pour la caisse d’assurance maladie Barmer.

Viennent ensuite le recul de la biodiversité (36 %), la pauvreté (33 %), la migration (33 %), les crises énergétiques (31 %) et les crises économiques (30 %). Les jeunes s’inquiètent aussi du manque de logement (28 %), des restrictions à la liberté individuelle (28 %), des maladies et des pandémies (27 %), des difficultés dans la recherche d’un emploi (22 %) et d’une place d’apprentissage (19 %), ainsi que de l’intelligence artificielle (17 %).

Les sondés se disent modérément optimistes pour l’avenir de l’Allemagne (48 %) et du monde (41 %). Mais ils sont beaucoup plus positifs concernant leur propre avenir. 79 % d’entre eux déclarent se projeter avec optimisme vers l’avenir. C’est quatre points de plus qu’en 2022.

L’enquête a été menée dans toute l’Allemagne auprès de 2 000 jeunes âgés de 14 à 17 ans de septembre jusqu’à début octobre, c’est-à-dire avant les attaques du Hamas contre Israël. En savoir plus

« Krisenmodus  », élu « mot de l’année » 2023

« Krisenmodus  », en français « mode de crise », est le mot de l’année 2023 en Allemagne, a annoncé vendredi la Société pour la langue allemande (GfdS) à Wiesbaden. Selon le jury, si les crises ont toujours existé, elles semblent avoir culminé en cette année qui s’achève.

Proche-Orient, inflation, crise budgétaire, voire crise de l’école : de nouvelles crises sont venues s’ajouter à des crises encore non résolues telles que le changement climatique, la guerre en Ukraine et la crise énergétique, indique la GfdS. L’état d’exception est devenu une situation permanente.

Des émotions telles que l’incertitude, la peur, la colère, le sentiment d’être démuni et impuissant imprègnent le quotidien de nombreuses personnes. Selon la GfdS, « il est difficile de trouver la bonne attitude à adopter face à des situations d’exception qui se prolongent. D’un point de vue linguistique, on observe une radicalisation croissante du langage dans l’espace public »

Après « Krisenmodus », le classement du « mot de l’année » fait apparaître les termes « Antisemitismus » (antisémitisme), « leseunfähig » (incapable de lire) et « KI-Boom » (boom de l’intelligence artificielle) aux 2e, 3e et 4e places. En savoir plus

Rédaction : A.L.

Retour en haut de page