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Il y a deux ans, le 24 février 2022, la Russie lançait sa guerre d’agression contre l‘Ukraine, en violation du droit international

Il y a deux ans, le 24 février 2022, la Russie lançait sa guerre d’agression contre l‘Ukraine, en violation du droit international, © picture alliance/dpa | Michael Kappeler

23.02.2024 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 23 février 2024.

L’UE approuve un 13e paquet de sanctions contre la Russie

À quelques jours du deuxième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, le Comité des Représentants permanents des États membres de l’Union européenne (UE) a approuvé mercredi un 13e paquet de sanctions contre la Russie. Il gèle les avoirs dans l’UE de 200 personnes, entreprises et institutions russes supplémentaires. Il vise particulièrement les entreprises qui participent au renforcement militaire et technologique de la Russie, ainsi que le secteur de la défense et de la sécurité. Il sanctionne notamment la production de drones.

Reconnaissance des qualifications : l’Allemagne enregistre un record de demandes

Près de 50 000 demandes de reconnaissance des diplômes et qualifications obtenus à l’étranger ont été déposées en Allemagne en 2022, selon un rapport du gouvernement fédéral. C’est un record. Le chiffre a presque doublé en trois ans. Les profils de soignants, de médecins, d’ingénieurs, d’enseignants et d’électriciens spécialisés arrivent en tête.

48 % des demandes déposées l’ont été depuis l’étranger. Le chiffre a triplé en trois ans. Cela montre « l’importance croissante de l’Allemagne comme pays d’immigration », soulignent les auteurs du rapport.

Ces constats sont « d’autant plus réjouissants que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est l’un des principaux défis auxquels nous faisons face », s’est félicitée la ministre de l’Éducation et de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger. Le gouvernement allemand va encore simplifier et accélérer les procédures. En savoir plus

Bus et métros en grève dans plusieurs länder la semaine prochaine

Le syndicat Ver.di a lancé un préavis de grève dans les transports en commun publics pour la semaine prochaine. Il concernera presque tous les länder allemands, à l’exception de la Bavière. Les débrayages se feront par vagues, à des jours différents selon les régions. La principale mobilisation est annoncée le 1er mars. Le même jour, le mouvement Fridays for future s’associera aux salariés en organisant plusieurs manifestations pour le climat dans les rues allemandes.

La journée de mobilisation du 2 février n’a pas permis de débloquer les négociations en cours, justifie Ver.di. Le syndicat négocie avec plus de 130 régies communales les conditions de travail et de salaire de plus de 90 000 agents. Ses principales revendications sont la réduction de la durée du travail sans baisse de salaire, des temps de pause allongés entre les prises de poste, des jours de congés supplémentaires ou, selon les cas, l’augmentation des primes de vacances. Il s’agit de délester les agents, mais aussi de rendre plus attractifs ces métiers en pénurie de main-d’œuvre, plaide-t-il.

Décès de l’historien des civilisations Jan Assmann

Professeur d’égyptologie à l’Université de Heidelberg de 1976 à 2003, il avait reçu le Prix de la paix des libraires allemands avec son épouse Aleida en 2018. L’historien des civilisations Jan Assmann est mort cette semaine à l’âge de 85 ans. La ministre fédérale adjointe à la Culture, Claudia Roth, a salué l’« un des grands égyptologues de notre époque ». « Son influence a largement dépassé son domaine d’expertise », a-t-elle ajouté. Il « était considéré comme un historien des religions et des civilisations de premier plan ».

Avec son épouse, chercheuse en littérature et angliciste, Jan Assmann avait réuni à la fin des années 1970 des spécialistes de différentes disciplines et civilisations : Sumer, l’Inde, l’Afrique, la Chine. Ensemble, ils ont mené des recherches sur « l’écrit et la mémoire » et sur la manière dont les médias organisent les cultures. Ils ont forgé l’idée de « mémoire culturelle », une forme de mémoire collective institutionnalisée, qui se distingue de la mémoire subjective.

L’auteur Rüdiger Safranski explore la soif d’écriture de Franz Kafka

Ce sera l’un des événements littéraires de l’année. Le centenaire de la mort de Franz Kafka (1883-1924), le 3 juin prochain, s’annonce déjà dans les librairies. L’écrivain et philosophe, Rüdinger Safranski, célèbre pour ses biographies littéraires de Goethe, Schiller, Nietzsche, Schopenhauer, Hölderlin, E.T.A. Hoffmann et Heidegger, vient ainsi de publier « Kafka. Um sein Leben schreiben » (litt. : Kafka, écrire pour sa vie). Il y fait toute la lumière sur la soif d’écriture dont était saisi l’écrivain praguois de langue allemande.

L’essai confirme une célèbre phrase consignée par Kafka dans son journal : « Je ne suis que littérature et je ne peux ni ne veux être rien d’autre ». « C’est quand il peut s’abandonner au processus imprévisible et incontrôlable de l’écriture que Kafka se sent le plus vivant », explique Rüdiger Safranski. Il se laisse porter dans les univers labyrinthiques des cabinets d’avocats et des mansardes dans « Le procès », ou bien dans des histoires, bifurcations et déviations sans fin dans « Le château ».

L’ouvrage mêle non sans ironie des passages d’œuvres de Kafka avec des extraits de son journal. Il analyse les œuvres avec perspicacité, et détaille les conditions intérieures et extérieures du processus d’écriture. Il montre notamment le rôle charnière joué par la rencontre avec Felice Bauer, future fiancée de l’écrivain, en 1912. Plus généralement, il explore le rôle ambivalent, tantôt stimulant, tantôt bloquant, des relations de Kafka avec les femmes.

La première limonade bio fête ses 30 ans

C’est dans une toute petite ville de Basse-Franconie que tout a commencé. En 1994, Dieter Leipold, brasseur artisanal à Ostheim vor der Rhön (Bavière), était mis en difficulté par les grands producteurs de bière, Warnsteiner, Bitburger ou encore Krombacher. En voulant sauver son entreprise, il a inventé un nouveau type de boisson : la Bionade. Produite localement, peu sucrée et sans alcool, elle a fait fureur en Allemagne dans les années 2000. Elle inspire aujourd’hui un nouveau type de boisson tendance, qui séduit les urbains écolos : la limonade bio.

La Bionade a mis quelques années à trouver son public. Les enfants, son cœur de cible initial, l’ont trouvée trop peu sucrée. Mais contre toute attente, les adultes l’ont adorée. À la fin des années 1990, un grossiste de Hambourg l’a proposée aux cafés et restaurants de la ville. Bingo ! La Bionade a fait fureur auprès de cette clientèle écolo, branchée et souvent végétarienne. De deux millions de bouteilles en 2004, les ventes ont grimpé jusqu’à 200 000 millions en 2007.

La Bionade est fabriquée, comme la bière, à partir de la fermentation du malt d’orge. Un procédé spécial, inspiré du travail des abeilles, évite la transformation du sucre de malt en alcool. Il en existe différentes variétés : sureau, citron, orange sanguine, framboise-prune, orange-gingembre, citron-bergamote, litchi, etc.

Après le succès phénoménal de 2007, la marque Bionade a connu des hauts et des bas. Le public n’a pas suivi quand elle a été rachetée par un grand groupe appartenant à la firme Dr. Oetker. Mais depuis 2018, elle est la propriété du producteur d’eaux minérales Hassia, une entreprise familiale. Et elle a retrouvé le chemin de la croissance.

Rédaction : A.L.

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