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C’est dans l’actualité…
Beethoven 7, Sasha Waltz & Guests, © Sebastian Bolesch
Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce mardi 15 octobre 2024.
- La chorégraphe berlinoise Sasha Waltz recoit le Prix allemand de la danse
- La Confédération allemande des syndicats (DGB) fête ses 75 ans
- Près de 20 millions de départs en retraite d’ici à 2036, selon l’IW
- Le tourisme bat des records
- « alonetogether », slogan de l’édition 2024 du Festival de musique de Donaueschingen
- Les Allemands lisent en moyenne 27 minutes par jour
La chorégraphe berlinoise Sasha Waltz recoit le Prix allemand de la danse
Danseuse, chorégraphe et metteure en scène, Sasha Waltz a recu samedi à Essen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) le Prix allemand de la danse. Doté de 20 000 euros, il récompense « son rayonnement international, son engagement en faveur des structures de la danse indépendante et, surtout, l’ensemble d’une œuvre unique du point de vue artistique, qui dépasse les frontières disciplinaires ». Sasha Waltz « a fortement marqué l’évolution de la danse contemporaine à travers son art depuis le début des années 1990 », ajoute le jury du prix.
Fondée en 1993 à Berlin par Sasha Waltz et Jochen Sandig, la compagnie Sasha Waltz & Guests a fêté l’an dernier son 30e anniversaire. Elle a collaboré avec des artistes de différentes disciplines artistiques (architecture, littérature, arts visuels, cinéma, design, etc.) venant de plus de 60 pays sur plus d’une centaine de productions. Elle a aussi participé à plus de 300 spectacles et festivals dans plus d’une cinquantaine de pays. En 2013, elle a été nommée « Ambassadrice européenne de la culture ». En 2014, elle a reçu le Prix d’honneur George Tabori du Fonds Darstellende Künste (Fonds Arts du spectacle).
Régulièrement de passage en France, elle présentera sa création de la Passion selon Saint Jean les 4 et 5 novembre prochains au Théâtre des Champs Élysées, à Paris.
La Confédération allemande des syndicats (DGB) fête ses 75 ans
Semaine de cinq jours, indemnités en cas de maladie, semaine de 40 heures, congés payés, protection contre les licenciements, cogestion, salaire minimum légal : bien des avancées sociales en Allemagne ont vu le jour grâce à la Confédération allemande des syndicats (DGB). Née le 13 octobre 1949 de la réunion de huit syndicats et de leurs 5,6 millions d’adhérents, elle fêtait il y a quelques jours ses 75 ans. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, ainsi que le chancelier Olaf Scholz, dans son podcast hebdomadaire, lui ont rendu hommage. Ils ont plaidé pour des syndicats forts.
Le président Steinmeier est revenu en détail sur le rôle majeur joué par le mouvement syndical dans les avancées de l’État social en Allemagne depuis les origines au 19e siècle jusqu’à nos jours, en passant par les grandes avancées sociales de la République de Weimar, la Résistance au nazisme et l’après-guerre.
« Les syndicats n’ont jamais eu peur des responsabilités lors des crises », a-t-il affirmé. « Ils connaissaient les enjeux : le site économique allemand, de précieux emplois, l’avenir. Ou je veux dire : notre pays. Je les en remercie ! ».
Or, « aujourd’hui, justement, en cette période de crises, de guerres et de conflits, nous avons besoin d’une DGB forte, qui affronte vraiment les grandes missions », a-t-il poursuivi.
« Nous avons besoin d’une DGB qui montre des voies réalistes pour la transformation de notre pays en une économie climatiquement neutre et de plus en plus numérisée, et pour que cette transformation se produise d’une manière socialement juste. Des voies réalistes permettant d’offrir l’opportunité du travail de qualité et de la prospérité à tous, autant que possible. C’est pourquoi, je vous le demande : continuez à vous battre pour la justice sociale, et soyez en même temps une voix qui donne confiance ! Nous en avons besoin ! ».
Près de 20 millions de départs en retraite d’ici à 2036, selon l’IW
Menace de conflits de répartition concernant les prestations sociales, baisse de la croissance potentielle : le départ à la retraite de la génération du babyboom devrait être un enjeu pour l’Allemagne dans les quinze ans à venir, si l’on en croit une étude de l’institut IW. Trois millions de travailleurs nés entre 1954 et 1969 avaient pris leur retraite en 2022. 16,5 millions devraient les imiter d’ici à 2036, soit un total de 19,5 millions, révèlent les auteurs. Or, l’afflux des jeunes générations (12,5 millions de travailleurs) ne suffira pas à compenser cette perte de bras et de cerveaux. Le ratio du nombre de personnes de 67 ans pour cent actifs devrait se réduire de 30 en 2022 à 41 en 2040. Les auteurs de l’étude appellent à renforcer les dispositifs permettant le recrutement de main-d’œuvre étrangère, à encourager les seniors à rester dans l’emploi et à augmenter la durée du travail des actifs pour amortir ce choc.
Le tourisme bat des records
Selon l’Office fédéral des statistiques (destatis), l’Allemagne a enregistré en août dernier 59 millions de nuitées, un nouveau record. Le chiffre est en hausse de 3,3 % sur un an. Le record précédent (58,8 millions) datait de juillet 2019. Les étrangers ont représenté plus d’un sixième (10,1 millions) des réservations, un chiffre en hausse de 5,7 %. Parmi les hébergements en vogue, les campings ont tiré leur épingle du jeu en enregistrant un nombre record de 9,7 millions de nuitées. Sur l’ensemble de la période allant de janvier à août, l’Allemagne a enregistré une hausse de 2 % du nombre de nuitées.
« alonetogether », slogan de l’édition 2024 du Festival de musique de Donaueschingen
Rendez-vous incontournable de la scène musicale, le Festival de musique de Donaueschingen (Bade-Wurtemberg) débute ce jeudi. Jusqu’à dimanche, le plus ancien et le plus traditionnel des festivals de musique contemporaine présente les nouvelles expériences contemporaines dans le domaine de la création musicale et sonore. Des ensembles renommés sont à l’affiche. L’édition 2024 a pour thème les relations entre l’individu et le groupe, et pour titre « alonetogether ». Chaque concert met en œuvre un dispositif musical, spatial, médiatique ou social original du point de vue des relations entre les musiciens et le public. Plus d’une vingtaine de concerts, performances et installations proposent différents rapports entre l’individu et le groupe. En savoir plus
Les Allemands lisent en moyenne 27 minutes par jour
En 2022, les Allemands lisaient en moyenne 27 minutes par jour, que ce soit sous des formats imprimés ou numériques. C’est cinq minutes de moins qu’en 2012, rapporte l’Office fédéral des statistiques (destatis), à l’occasion de la Foire du livre de Francfort. Et c’est nettement moins également que la durée passée devant le téléviseur (2h 08 minutes en moyenne par jour). Les Allemands lisent en priorité des livres (11 mn par jour) et des journaux (9 mn). L’écart est toutefois important entre les générations. Les plus de 65 ans sont ceux qui lisent le plus (54 mn par jour en moyenne), les 18-29 ans ceux qui lisent le moins (11 mn par jour). Les femmes (30 mn) lisent, par ailleurs, davantage que les hommes (24 mn).
Rédaction : A.L.