Olaf Scholz se rend en Israël

Dix jours après l’attaque terroriste du Hamas islamiste, le chancelier allemand Olaf Scholz a été mardi le premier chef de gouvernement à s’envoler pour une visite de solidarité en Israël. Il devait notamment rencontrer le Premier ministre Benyamin Netanyahu, le Président Isaac Herzog et les proches des otages allemands qui ont été déportés par le Hamas dans la bande de Gaza. Il devait ensuite se rendre en Égypte, seul pays voisin d’Israël à posséder une frontière commune avec la bande de Gaza.

Le Président israélien Isaac Herzog a salué la visite d’Olaf Scholz. « Le fait qu’il soit le premier chef de gouvernement d’un pays européen à nous rendre visite est une immense expression de solidarité », a déclaré M. Herzog à l’agence de presse allemande dpa ce mardi. Olaf Scholz est un grand ami d’Israël. Plus généralement, le soutien de l’ensemble du gouvernement allemand, ainsi que celui du Président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, est « incroyable ».

Depuis l’Holocauste, jamais autant de juifs n’avaient été tués en une seule journée, a affirmé M. Herzog. « Les images que nous avons vues nous rappellent les heures terribles du passé. » La visite d’Olaf Scholz constitue « un puissant message d’espoir ».

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Moins de viande et plus de végétaux dans l’assiette des Allemands

La viande et la charcuterie se raréfient au menu des ménages allemands. Selon le dernier Rapport sur l’alimentation, présenté il y a quelques jours par le ministre fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture, Cem Özdemir, seul un Allemand sur cinq en consomme tous les jours. La proportion était d’un sur quatre en 2022, et d’un sur trois (34 %) en 2015. « Simultanément, la popularité des alternatives végétariennes et véganes augmente », constate le ministre. Elles figurent au menu quotidien d’un Allemand sur dix, principalement chez les jeunes.

Le rapport dresse un panorama complet du rapport des Allemands à l’alimentation en 2023. On y apprend que 71 % des sondés mangent des fruits et légumes au moins une fois par jour, et 58 % des produits laitiers. Le goût arrive en tête des préoccupations des consommateurs (pour 99 % des sondés). Mais l’argument santé (94 %) est également très présent dans leur esprit, de même que la question du développement durable et du bien-être animal.

80 % des sondés veulent connaître l’origine de la viande qu’il consomme et le lieu d’élevage de l’animal. 74 % souhaitent que la production respecte l’environnement, 73 % qu’elle relève du commerce équitable et 72 % qu’elle soit bio. Les deux tiers attachent de l’importance aux conditions d’élevage, et 86 % sont favorables à un label étatique pour garantir le bien-être animal.

Besoins de main-d’œuvre : vers une coopération entre l’Allemagne et la Jordanie

L’Allemagne et la Jordanie coopèrent dans la formation et le recrutement de main-d’œuvre qualifiée. La ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, a signé une déclaration d’intention en ce sens avec son homologue jordanienne, Zeina Toukan, mardi, à Berlin, à l’occasion de la visite à Berlin du roi de Jordanie, Abdallah II.

Le texte prévoit un programme de formation aux métiers artisanaux qui donnera aux jeunes Jordaniens une expérience pratique et la possibilité de travailler dans les deux pays. De plus, Mme Schulze se rendra à Amman au mois de novembre pour donner le coup d’envoi de la construction d’un centre de conseil sur les possibilités de travailler en Allemagne.

« Cet accord est un exemple concret de la manière dont nous pouvons organiser la migration, avec des pays partenaires et des approches tournées vers la pratique », a commenté Mme Schulze. « La migration équitable est un facteur de développement durable et de travail de qualité à travers le monde. Il offre aux personnes une alternative aux routes irrégulières et dangereuses ». En Jordanie, près de la moitié des jeunes adultes est sans travail.

L’Allemagne et la Jordanie ont également annoncé le lancement de projets de développement pour un montant de plus de 209 millions d’euros. Ils viseront à renforcer le secteur privé, à résoudre la crise dramatique de l’eau que traverse le pays et à faire progresser la réforme du secteur éducatif jordanien. En savoir plus

Les salariés, aussi productifs en télétravail qu’au bureau, selon une enquête

Aux yeux de la majorité des entreprises (60,1 %), les salariés sont aussi productifs en télétravail qu’au bureau. C’est ce que révèle une enquête de l’institut Ifo, publiée ce mardi. Dans 31,6 % des entreprises, toutefois, un retour complet en présentiel entraînerait une hausse de la productivité, et dans 8,3 % une baisse.

« L’expérience, majoritairement positive, du télétravail en termes de productivité constitue l’une des raisons importantes de son établissement dans de nombreuses entreprises allemandes », souligne Mathias Dolls, chercheur à l’Ifo.

Selon cette enquête, la moitié des sociétés qui s’attendent à une réduction de la productivité en présentiel complet la chiffrent dans une fourchette allant de 5 à 10 %, et un tiers entre 10 et 20 %. Leurs arguments : le telétravail permet une répartition des tâches plus souples (68,9 %), réduit les distractions (64,5 %), accroît la satisfaction au travail (64 %) et permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (59,5 %).

Les entreprises qui tablent sur une augmentation de la productivité en cas de retour complet au bureau estiment que la présence physique permet une concertation et une communication plus efficace (87 %), un meilleur échange de connaissances (77 %) et une moindre distraction (53,1 %). Elles s’attendent en général à une hausse de la productivité de 10 à 20 % (39 %) ou de 5 à 10 %. Elles se trouvent plus fréquemment dans des secteurs comme le textile, l’imprimerie et l’automobile. En savoir plus

Les élèves de 3^e bon en anglais, mauvais en allemand, selon une étude

Selon une étude de l’Institut pour le développement de la qualité de l’enseignement (IQB) pour la conférence des ministres régionaux de l’éducation, les collégiens de 3^e ont un très bon niveau d’anglais, mais de mauvais résultats en allemand. Ces évolutions parallèles s’observent depuis 2015, ajoutent les auteurs.

Près d’un tiers des élèves n’atteindraient pas le niveau de lecture et de compréhension orale minimum requis pour obtenir le Mittlerer Schulabschluß en allemand, et 22 % ne l’atteindraient pas en orthographe. Toutefois, 65 % possèdent une meilleure maîtrise de l’orthographe que la norme attendue. En anglais, près de 60 % dépassent le niveau attendu en compréhension écrite et près de 63 % en compréhension orale.

Selon les chercheurs, la pandémie et ses restrictions d’enseignement pourraient en partie expliquer le phénomène. Le niveau d’anglais serait moins affecté que le niveau d’allemand, parce que les élèves auraient surtout amélioré leur compréhension orale et écrite en anglais dans des situations extrascolaires. Et en particulier via l’utilisation des médias numériques, qui s’est accrue durant la pandémie.

Rédaction : A.L.