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C’est dans l’actualité…
Apameh Schönauer, après son élection, © picture alliance / AAPimages/Lueders | AAPimages/Lueders
Pour ne rien manquer de l’actualité en ce mardi 27 février 2024.
- Une architecte berlinoise élue « Miss Germany »
- Le ministre de l’Économie, Robert Habeck, propose de stocker du CO2 sous le fond de la mer
- La hausse des loyers dans les grandes villes aggrave la pénurie de main-d’œuvre
- L’IA sonne-t-elle le glas des applications de smartphone ?
- L’Allemagne devrait manquer de 128 000 salariés qualifiés dans le numérique en 2027
- Deutsche Bahn : les retards supérieurs à une heure sont rares
Une architecte berlinoise élue « Miss Germany »
La nouvelle « Miss Germany » s’appelle Apameh Schönauer. Architecte d’origine iranienne, âgée de 39 ans, elle a été élue samedi soir lors de la finale du concours, à l’Europa-Park de Rust (Bade-Wurtemberg). Elle a quitté l’Iran avec ses parents à l’âge de six ans. « Nous sommes venus en Allemagne pour que ma sœur et moi puissions vivre dans la liberté. Le chemin n’a pas été facile », a-t-elle confié. Apameh Schönauer est ingénieure de formation. Elle s’engage pour les droits des femmes, en particulier en Iran. Elle veut être un modèle pour les jeunes femmes et leur insuffler du courage. En tant que « Miss Germany », elle a remporté la somme de 25 000 €. Depuis 2019, le concours a évolué pour mettre au premier plan la personnalité des lauréates et leur aptitude à prendre des responsabilités.
Le ministre de l’Économie, Robert Habeck, propose de stocker du CO2 sous le fond de la mer
Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, propose d’utiliser la technologie captage et de stockage (CCS) du dioxyde de carbone (CO2) dans certaines filières, comme le ciment. Il a présenté lundi les grandes lignes d’une stratégie en ce sens. Le CO2 serait stocké sous les hauts fonds marins, hors zones marines protégées. Le stockage resterait interdit dans le sol terrestre.
La politique gouvernementale a pour but d’éviter les émissions de CO2, a réaffirmé M. Habeck. « Mais il y a des émissions, dans l’industrie, qui ne sont pas, ou très difficilement évitables. C’est principalement le cas pour le ciment, la chaux et le traitement thermique des déchets. Dans ces domaines, nous devons capter et stocker le CO2 résiduel. »
La technologie CCS est aujourd’hui « mûre et sûre », a-t-il assuré. Robert Habeck invite à faire preuve de pragmatisme. Sans stockage du CO2, les objectifs climatiques ne pourront pas être atteints, plaide-t-il. De plus, « la technologie [CCS] est importante pour la compétitivité du site industriel allemand ».
La stratégie et le projet de loi présentés vont maintenant faire l’objet d’une concertation interministérielle. En savoir plus
La hausse des loyers dans les grandes villes aggrave la pénurie de main-d’œuvre
Opportunités d’emploi, proximité du lieu de travail, magasins, offre éducative et culturelle : vivre dans une grande ville allemande présente de nombreux avantages. Mais le logement coûte de plus en plus cher, parfois trop, estiment de nombreux salariés. Un sur trois envisage de changer de travail pour fuir les loyers inabordables. C’est ce que révèle une étude du cabinet de conseil PwC réalisée à l’automne dernier auprès de 4 200 actifs âgés de 18 à 65 ans à Berlin, Hambourg, Munich, Essen, Leipzig, Stuttgart ou encore Hanovre.
Selon l’enquête, rares sont encore les salariés à avoir franchi le pas. 11 % des sondés disent avoir déjà changé d’emploi pour fuir une agglomération aux loyers trop chers. Chez les 18-34 ans, la proportion grimpe à 17 %. Dans cette tranche d’âge, 41 % déclarent réfléchir à quitter leur travail pour se loger à des prix plus abordables. Les candidats à une transition professionnelle sont particulièrement nombreux dans des villes comme Berlin et Stuttgart.
« Pour les employeurs, il devient de plus en plus difficile de trouver de la main-d’œuvre qualifiée dans les agglomérations, et de la conserver », concluent les auteurs de l’enquête. Les gagnantes pourraient être les PME, ajoutent-ils. Souvent installées hors des métropoles, elles pourraient faire du niveau des loyers un argument pour recruter. Du moins dans la majorité des villes, car les banlieues huppées de métropoles comme Berlin ou Munich restent chères. En savoir plus
L’IA sonne-t-elle le glas des applications de smartphone ?
Alors que se tient à Barcelone (Espagne) le salon de la téléphonie mobile MWC (Mobile World Congress), l’entreprise Deutsche Telekom a dévoilé avec deux sociétés partenaires un nouveau prototype de smartphone sans applications. L’utilisateur communique avec son téléphone via une intelligence artificielle (IA) activable par commande vocale. Cette IA recueille pour lui les informations pertinentes sur Internet, puis elle les fait apparaître à l’écran. L’utilisateur peut ainsi réserver un vol, dénicher un cadeau à offrir, etc. Deux prototypes ont été développés, l’un relié à un cloud, l’autre accessible hors ligne. Il n’est pas certain qu’ils seront un jour commercialisés. Mais les trois entreprises partenaires, Deutsche Telekom, Brain Technologies et Qualcomm, en sont convaincues : l’avenir appartient aux mobiles sans applications.
L’Allemagne devrait manquer de 128 000 salariés qualifiés dans le numérique en 2027
« Si nous n’agissons pas maintenant, la pénurie de main-d’œuvre et le manque de personnels qualifiés vont devenir les principaux freins à la croissance en Allemagne ». Telle est la mise en garde lancée cette semaine par le ministre allemand du Travail et des Affaires sociales, Hubertus Heil. Or, si elle est sensible dans de nombreux secteurs, la pénurie touche particulièrement les métiers du numérique, révèle une enquête de l’institut IW.
Informaticiens, électroniciens, ingénieurs en électronique, concepteurs de systèmes informatiques : selon les auteurs, la hausse du nombre de professionnels du numérique anticipée pour les trois prochaines années (+ 14 %) ne couvrira pas les besoins. Il devrait manquer 128 000 spécialistes en Allemagne d’ici à 2027. Cela représente 5 000 postes non pourvus de plus qu’en 2022. Les auteurs recommandent de miser sur la formation professionnelle des jeunes, sur la reconversion de salariés séniors et sur l’immigration de personnes qualifiées.
Deutsche Bahn : les retards supérieurs à une heure sont rares
Irritants et souvent pointés du doigt, les retards des trains allemands supérieurs à une heure sont, en réalité, rares. Ils représentent, selon le ministère fédéral des Transports, 2,4 % des arrêts en station. Sur 823 liaisons et plus de 7 300 arrêts quotidiens en moyenne en 2023, 8,6 % des trains affichent un retard de plus de 30 minutes, et 18,3 % de plus de 15 minutes. 64 % des trains sont arrivés à l’heure l’année dernière. La Deutsche Bahn se fixe un objectif de ponctualité de 71,5 % en 2024.
Rédaction : A.L.