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L’écho des J.O.
03.08.2024, Vor den Olympischen Sommerspielen 2024 in Paris (Frankreich), Das Deutsche Haus im Rugbystadion Jean Bouin. Zu den Olympischen Spielen ist das Stadion das DEUTSCHE HAUS fuer die deutsche Olympische Familie. Eine große Buehne im Innenraum ist Mittelpunkt. Am heutigen Abend tritt die deutsche Band REVOLVERHELD live fuer die Zuschauer auf der Buehne auf., © picture alliance / M.i.S. | Christian Koppen
Pour ne rien manquer de l’actualité de l’équipe allemande aux Jeux olympiques de Paris.
Le lieu de la semaine
Quelle ambiance ! Depuis quinze jours, la Maison allemande, située au Stade Jean Bouin, ne désemplit pas. Les supporteurs allemands ont célébré les médaillés allemands. Ils ont fait la fête et assisté à des concerts. Et ce n’est pas fini. La fête continue tout le week-end jusqu’au clap de fin, dimanche soir.
Le fait de la semaine
Basket, handball, volleyball, tennis de table, tennis, tir à l’arc : par équipe ou en individuel, les duels sportifs franco-allemands n’ont pas manqué durant ces Jeux olympiques. Des duels souvent pimentés, à l’instar du match de haut vol qui a opposé la France et l’Allemagne en demi-finale du tournoi de basket masculin. Champion du monde en titre et très en forme, les Allemands l’avaient emporté sur les Français en phase de groupe. Mais hier, les Français étaient les plus forts (73-69) et les plus courageux. Félicitations à l’équipe de France pour cette magnifique qualification, et plein succès en finale !
L’anecdote de la semaine
La voir s’élever dans le ciel de Paris à la nuit tombée est un moment d’une rare poésie. La vasque olympique, souvenir lumineux entre tous des Jeux de Paris 2024, est une réalisation franco-allemande. Selon la radio bavaroise Bayerischer Rundfunk, elle a été construite par l’entreprise française Aérophil avec le concours du constructeur de ballons bavarois Ballonbau Wörner, dont le siège est à Augsbourg.
Il s’agit d’une version transformée d’un modèle de ballon attaché au sol, baptisé « Aero 30 ». La place normalement réservée à la trentaine de passagers a été réaménagée pour accueillir la flamme olympique. Une flamme qui ne brûle pas réellement : il s’agit d’une simulation réalisée à partir de vapeur d’eau et de lumière, qui fait intervenir des vaporisateurs à haute pression.
Selon la Bayerischer Rundfunk, le constructeur d’Augsbourg a fourni l’enveloppe du ballon, les filets et des composants techniques. Une autre firme bavaroise, Lebus Germany, située près de Landsberg am Lech, a produit les treuils spéciaux, à pilotage électronique, qui permettent de faire monter et descendre le ballon.
Benjamin Weigl, directeur de l’entreprise Ballonbau Wörner, ne s’attendait pas à voir le ballon rencontrer un tel succès. Et lorsqu’il entend que la maire de Paris, Anne Hidalgo, songe à en faire une attraction permanente au centre de Paris, il s’enthousiasme. « Cela nous fait évidemment très plaisir, nous n’avons rien contre », dit-il.
Le chiffre de la semaine : 100
100 : c’est le nombre de médailles olympiques remportées par l’Allemagne en équitation depuis le début de l’ère olympique moderne. Le cavalier Christian Kukuk a remporté lundi 5 août la 100e médaille en décrochant le titre olympique de saut d’obstacles à Versailles. L’Allemagne possède, par ailleurs, avec Isabelle Werth (14 médailles, 8 titres olympiques) et Michael Jung (4 titres olympiques) les cavaliers les plus titrés ou parmi les plus titrés de leur discipline. Quel est le secret de ce succès ? Selon le président de l’Association équestre allemande, Soenke Lauterbach, c’est l’efficacité d’un système de soutien qui va des jeunes jusqu’aux champions, et qui est « pris en exemple à travers le monde ». Ce système repose notamment sur une formation de qualité pour les cavaliers et les chevaux, sur la professionnalisation des métiers équestres, sur un calendrier dense de compétitions au niveau national, ainsi que sur la qualité des sites d’entraînement.
La femme de la semaine
La cavalière Isabell Werth est définitivement entrée cette semaine au Panthéon de l’histoire olympique. À 55 ans, cette spécialiste du dressage a remporté à Versailles deux nouvelles médailles (l’or par équipe, l’argent en individuel) qui font d’elle l’athlète allemande la plus titrée de l’histoire des jeux olympiques. Avec huit médailles d’or et six médailles d’argent, elle devance désormais la kayakiste Birgit Fischer (huit médailles d’or et quatre d’argent entre 1980 et 2004). Doyenne de l’équipe, elle disputait à Paris ses 7e Jeux olympiques avec un nouvelle jument de dix ans baptisée « Wendy ».
L’homme de la semaine
On attendait Leonie Beck et Florian Wellbrock. C’est Oliver Klemet qui est monté sur le podium. À 22 ans, le nageur hessois a décroché vendredi 9 août la médaille d’argent du 10 km de natation marathon. Il a passé un peu plus d’une heure et cinquante minutes passées à défier les flots puissants de la Seine dans une eau à 23,1°C, avec un débit de 0,7 m/s. au centre du fleuve et de 0,4 m/s. sur les bords. Nageant à une vitesse de 8 km/h en suivant le courant et de 3 km/h à la remontée, il a terminé à seulement deux secondes du vainqueur, le Hongrois Kristof Rasovszky. Médaillé de bronze aux derniers championnats du monde, Oliver Klemet visait une médaille. C’est chose faite. De quoi aborder l’avenir avec confiance.
Rédaction : A.L.