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Le première ligne directe à grande vitesse entre Paris et Berlin s’apprête à voir le jour, © picture alliance / dpa | Marijan Murat
Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 13 décembre 2024.
Le TGV, un nouveau trait d’union entre Paris et Berlin
Relier le cœur de Paris au cœur de Berlin en huit heures : c’est désormais possible ! Lundi sera inaugurée la première liaison directe à grande vitesse entre les capitales allemande et française. Un train circulera chaque jour dans chaque sens, ont annoncé SNCF Connect et la Deutsche Bahn, coexploitantes de la ligne. Les passagers embarqueront à la Gare de l’Est pour la gare centrale de Berlin (ou inversement). Ils passeront par Strasbourg, Karlsruhe et Francfort-sur-le-Main.
L’ICE3 quittera gare centrale de Berlin à 11h54 pour une arrivée à Paris Est à 19h55. Dans l’autre sens, il s’ébranlera à Paris à 9h55 et arrivera à Berlin à 18h03. À bord : 444 places assises, dont 111 en première classe. Elles sont déjà en vente, au prix minimum de 59,99 euros en seconde classe (69,99 euros en première).
La « SNCF Voyageurs et la Deutsche Bahn envoient un signal fort pour le développement de l’Europe du rail », souligne Michael Peterson. Selon le responsable des liaisons longue distance de la Deutsche Bahn, « cette nouvelle liaison ICE donnera une nouvelle impulsion aux grandes lignes internationales, qui sont en pleine expansion ».
La SNCF et la Deutsche Bahn misent notamment sur l’argument écologique. En train, le trajet Paris-Berlin émet 2 kg de CO2 par passager, contre 200 kg pour l’avion.
Nouveau trait d’union entre Paris et Berlin, et nouveau symbole de la coopération franco-allemande, la liaison directe augmentera de 320 000 places par an les capacités de transport par le rail entre les deux capitales.
Elle fera passer de 24 à 26 le nombre de liaisons quotidiennes à grandes vitesse entre l’Allemagne et la France. Paris-Francfort, Paris-Stuttgart-Munich, Francfort-Marseille et Francfort-Bordeaux : depuis 2007, 32 millions de passagers ont circulé sur réseau à grande vitesse franco-allemand.
Par ailleurs, la compagnie autrichienne ÖBB exploite depuis 2023 un train de nuit entre Paris et Berlin.
Vers une croissance toujours timide en 2025
2025 s’annonce-t-elle comme l’année du retour de la croissance en Allemagne ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit les instituts d’analyse de la conjoncture. IfW, IW ou Ifo viennent de revoir leurs prévisions à la baisse. Ils tablent pour 2025 sur une stagnation ou sur une faible croissance, allant de 0 % à 0,4 %. En 2023, l’Allemagne avait vu son produit intérieur brut (PIB) se réduire de 0,3 %. Une nouvelle baisse de l’ordre de 0,2 % est attendue en 2024.
L’institut Ifo prédit toutefois que la croissance pourrait être plus forte (1,1 %) l’an prochain, à condition que le futur gouvernement allemand prenne les bonnes décisions. « Il est difficile de discerner pour le moment si la phase de stagnation actuelle n’est qu’un passage à vide temporaire ou s’il s’agit d’une transformation durable, et partant douloureuse de l’économie allemande », explique son directeur, Timo Wollmershäuser.
« Nous observons un mélange critique de marasme conjoncturel et de problèmes structurels », expose, de son côté, la directrice du département de la conjoncture du DIW, Geraldine Dany-Knedlik. « Cela représente un défi notamment pour l’industrie manufacturière fortement exportatrice, qui est la colonne vertébrale de l’économie allemande ». Les économistes redoutent, en particulier, la hausse des droits de douanes annoncée par le président élu, Donald Trump, aux États-Unis.
Dans les musées allemands, les visiteurs au rendez-vous en 2024
Malgré une baisse du nombre d’expositions, les musées allemands ont enregistré une fréquentation quasi-record en 2024, selon des statistiques à paraître de la Fondation du patrimoine culturel prussien. Près de 106 millions de visiteurs se sont rendus dans les 4 000 musées et salles d’exposition recensés. C’est 20 millions de plus qu’en 2023, et un chiffre proche du record de 2019. Confrontés à une hausse des coûts, les musées ont réduit de 20 % le nombre d’expositions présentées. Mais chaque euro investi par les pouvoirs publics a créé un euro de valeur supplémentaire, sans compter les répercussions sur le tourisme.
Découverte de la plus ancienne trace archéologique du christianisme au nord des Alpes
Une amulette de 3,5 cm est en train de remanier l’histoire de l’implantation du christianisme dans l’empire romain. Mise au jour en 2018 près de Francfort-sur-le-Main, elle a été confiée aux chercheurs de l’Université Goethe de Francfort et de l’Institut Leibniz d’archéologie de Mayence. Aujourd’hui, elle se révèle être le plus ancien témoignage d’une présence chrétienne au nord des Alpes.
Les chercheurs l’ont datée de 230-270 après Jésus-Christ, soit 50 ans plus tôt que toutes les traces chrétiennes connues à ce jour dans ces régions. « Le plus ancien chrétien au nord des Alpes était un habitant de Francfort », a résumé Marcus Gwechenberger, directeur des services de planification de la ville. La découverte et ses conséquences devrait occuper les chercheurs de plusieurs disciplines au cours des prochaines années.
Du 1er au 3e siècle, ce site de Hesse abritait la cité romaine de Nida. L’amulette a été trouvée autour du cou d’un squelette, enterré dans un cercueil, dans un cimetière du site. Elle contenait un minuscule rouleau de cuivre gravé d’une inscription de 18 lignes. Celle-ci était rédigée dans un latin élaboré et évoquait « Jésus-Christ, fils de Dieu ». Les chercheurs ont pu la déchiffrer sans dérouler le rouleau grâce à la haute technologie (scanner).
Déjà plus de 12 000 lettres adressées au Père Noël à Himmelpforten
« Cher Enfant-Jésus, merci de m’avoir si souvent mis des cadeaux sous le sapin, à moi et à ma famille. Je voulais te prévenir que nous avons déménagé et que nous n’avons plus de cheminée. Mais tu peux essayer d’entrer par le radiateur ». Et le bambin imaginatif de joindre un plan pour guider son hôte. Il est l’un des 12 000 enfants du monde entier à avoir envoyé cette année leur lettre au Père Noël à Himmelpforten. Cette petite ville de Basse-Saxe abrite l’un des sept bureaux de Poste du Père Noël et de l’Enfant-Jésus en Allemagne. La Poste allemande paie les frais de port. Parmi les cadeaux demandés cette année figurent la paix dans le monde, les supports numériques (téléphones, tablettes), les jeux (Playmobil, Lego, Barbie), les animaux de compagnie et les livres, qui font leur grand retour.
Rédaction : A.L.