Le 22 janvier, célébrons la Journée franco-allemande !

C’est une date à marquer d’une pierre blanche : le 22 janvier célèbre l’amitié franco-allemande. Depuis 2004, cette date nous rappelle la signature du traité de l’Élysée par le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, le 22 janvier 1963. Ce traité a entériné le processus de rapprochement franco-allemand, entamé par une poignée de pionniers dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et définitivement scellé la réconciliation entre nos deux pays. Il est au fondement d’une coopération aujourd’hui sans précédent entre la France et l’Allemagne. On lui doit aussi la création de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), qui a permis à des millions de jeunes de découvrir le pays voisin. Le 22 janvier 2019 a marqué une nouvelle étape. Le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel ont signé le traité d’Aix-la-Chapelle. Il a élargi la coopération franco-allemande et l’a inscrite dans une perspective résolument européenne. Il a aussi créé de nouveaux instruments de coopération. Il fait vivre plus que jamais les relations entre nos deux pays.

Le chancelier Olaf Scholz à Paris ce mercredi

Le chancelier Olaf Scholz est reçu ce mercredi à Paris par le président français Emmanuel Macron pour un déjeuner de travail. En cette Journée franco-allemande, les deux dirigeants devraient échanger sur l’actualité européenne et internationale, deux jours après l’entrée en fonction du président Donald Trump aux États-Unis.

Plusieurs personnalités politiques allemandes font le déplacement à Paris à l’occasion de cette 22^e Journée franco-allemande. Anke Rehlinger, ministre-présidente du land frontalier de Sarre, actuelle présidente du Bundestag et Plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne chargé des relations culturelles franco-allemandes, doit rencontrer la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher. De son côté, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, rencontre jeudi son homologue français, Sébastien Lecornu.

Olaf Scholz : la coopération avec les États-Unis demeure « essentielle »

Les États-Unis sont l’allié le plus important de l’Allemagne en dehors de l’Europe, et « je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il en reste ainsi ». C’est ce qu’a déclaré le chancelier Olaf Scholz mardi au Forum économique mondial, à Davos, au lendemain de l’entrée en fonction du président Donald Trump à Washington.

Selon le chancelier, cette coopération est dans l’intérêt des deux pays. Elle est « indispensable » pour la paix et pour la sécurité dans le monde. De plus, le partenariat transatlantique est le « moteur de la réussite économique ».

Climat, commerce, politique étrangère et de sécurité, « America First  » : il est clair que M. Trump et son gouvernement « vont tenir le monde en haleine au cours des prochaines années », a ajouté M. Scholz. L’Allemagne saura composer avec cela « sans excitation, ni indignation inutiles, mais aussi sans fausse flatterie, ni complaisance. »

Dans son discours, à Davos, Olaf Scholz a martelé l’importance de la « clarté et de la fermeté » en matière de paix et de sécurité. Le principe de l’inviolabilité des frontières est valable en tout temps et en tout lieu, a-t-il réaffirmé. Le président russe, Vladimir Poutine, ne doit pas gagner la guerre d’agression qu’il a déclenchée contre l’Ukraine.

Olaf Scholz a appelé de ses voeux une Europe plus forte. Les européens doivent devenir plus compétitifs et plus résistants, notamment en matière de défense. L’Allemagne défendra avec d’autres partenaires une prospérité basée sur le libre-échange, a-t-il ajouté. En savoir plus

B.D. : des artistes allemandes à découvrir au festival d’Angoulême… et à Paris

Le 52^e Festival de la Bande dessinée d’Angoulême fait la part belle aux artistes allemandes. Quatre d’entre elles - Tanja Esch, Anke Feuchtenberger, Marijpol et Jennifer Daniel – figurent dans la sélection officielle du Festival du 30 janvier au 2 février. C’est l’occasion de venir à leur rencontre et de découvrir leurs livres.

Avant de rejoindre la Charente, Jennifer Daniel fera un détour par le Goethe-Institut de Paris. Avec sa consoeur Bianca Schaalburg, elle participera à une rencontre mardi 28 janvier. Dans leurs livres L’expert (Casterman, 2024) et L’odeur des pins (L’Agrume, 2024), les deux femmes vont puiser dans leur histoire familiale la matière d’une quête personnelle et sociologique liée à l’histoire du XX^e siècle (la Seconde Guerre mondiale pour l’une, l’automne allemand pour l’autre). Les questions du non-dit et de l’héritage familial sont au cœur de leurs livres. En savoir plus

Ouverture du 46^efestival du film Prix Max Ophüls, rendez-vous du jeune cinéma

Sarrebruck accueille du 20 au 26 janvier le festival Prix Max Ophüls, l’une des principales vitrines offertes aux jeunes cinéastes de langue allemande. 151 films sont présentés. 57 d’entre eux sont en compétition dans les catégories longs métrages, documentaires, moyens métrages et courts métrages.

Cette 46^e édition a ouvert ses portes avec Muxmäuschenstillx, une satire politique signée Jan Henrik Stahlberg. Elle constitue la suite d’un film satirique sorti en 2004. Il avait raflé quatre prix à Sarrebruck.

Le festival doit son nom au cinéaste français d'origine allemande, né à Sarrebruck, Max Ophüls, père de Marcel Ophüls. Il attire chaque année davantage de visiteurs, s’est félicitée la ministre-présidente de la Sarre, Anke Rehlinger. Plus de 1 400 invités, dont environ 110 journalistes, sont attendus cette année. Des cinéastes d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse viennent à la rencontre des cinéphiles sarrois. En savoir plus

Leipzig « marie » Bach et Goethe

Marier sur scène le Faust de Johann Wolfgang Goethe et la musique de Jean-Sébastien Bach : c’est le projet inédit de Michael Maul. Le directeur du Festival Bach de Leipzig vient d’annoncer la création en juin d’une pièce musicale originale, inspirée d’un croisement entre le génie du grand écrivain classique et celui du maestro baroque.

Cet OVNI de la culture allemande s’intitulera « Bachs Faust ». Les cantates de Bach constituent « la bande sonore idéale pour la promenade pascale de Faust », située au début de la pièce, souligne Michael Maul. Et Goethe a souligné à plusieurs reprises dans ses écrits autobiographiques et philosophiques que la musique de Bach l'avait inspiré.

Leipzig s’est imposé comme le lieu idoine pour un tel projet. Bach y a composé nombre de ses œuvres majeures. Et Goethe y a situé l’une des scènes les plus célèbres de sa pièce, celle de « La cave d'Auerbach ».

Rédaction : A.L.