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Les lauréats du Prix de la Foire du livre de Leipzig : [de g. à dr.] Irina Rastorgueva (essai), Kristine Bilkau (littérature), Thomas Weiler (traduction)

Die Ausgezeichneten des Preises der Leipziger Buchmesse, Irina Rastorgueva (l-r, Kategorie Sachbuch), Kristine Bilkau (Kategorie Belletristik) und Thomas Weiler (Kategorie Übersetzung) stehen gemeinsam auf der Bühne. Bis zum 30.03.2025 präsentieren 2.040 Aussteller aus 45 Ländern die Neuheiten dieses Bücherfrühlings. Die Messe steht in diesem Jahr unter dem Motto « Worte bewegen Welten ». Gastland ist in diesem Jahr Norwegen., © picture alliance/dpa | Hendrik Schmidt

26.03.2025 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 28 mars 2025.

Le roman Halbinsel de Kristine Bilkau remporte le Prix de la Foire du livre de Leipzig

La romancière allemande Kristine Bilkau a reçu hier le Prix de la Foire du livre de Leipzig pour Halbinsel (litt. : péninsule). Ce roman tout en sensibilité décrit le retour d’une jeune femme de 25 ans dans le foyer maternel à la suite d’un malaise. Une relation complexe se noue avec sa mère, riche en interrogations existentielles, entre réminiscences du passé et défis du présent.

« Péninsule est un roman construit avec sensibilité sur les poids émotionnels du passé, sur la générosité et sur la marchandisation de la conscience climatique », a salué le jury. « Au premier abord, ce livre semble facile à résumer, mais l’impression est trompeuse. Kristine Bilkau soulève, couche par couche, des questions qui déconcertent. Il faut plus que de la bonne volonté au duo inattendu formé par la mère et sa fille adulte pour inventer un nouveau modèle d’existence. »

Née en 1974 à Hambourg, l’écrivaine avait déjà remporté de nombreux prix avec son premier roman, Die Glücklichen (2015) et figuré parmi les finalistes du Prix du livre allemand avec Nebenan (2022).

Le Prix de la Foire du livre de Leipzig, doté de 20 000 euros par lauréat, a également récompensé l’essai de l’autrice russe Irina Rastorgueva Pop-Up-Propaganda, qui décortique la langue de la propagande russe. Dans la catégorie traduction, il est allé à Thomas Weiler pour Feuerdörfer. Wehrmachtsverbrechen in Belarus – Zeitzeugen berichten. Ce livre paru au début des années 1970 compile les témoignages de centaines de survivants de villages réduits en cendres par la Wehrmacht en Bélarus pendant la Seconde Guerre mondiale. En savoir plus

Baromètre Ifo : le moral des chefs d’entreprise s’améliore

Sursaut d’optimisme à la tête des entreprises allemandes : le baromètre Ifo du climat des affaires est en nette hausse en mars. Cet indicateur clé de l’évolution économique du pays est passé de 85,3 à 86,7 points en un mois. Les 9 000 chefs d’entreprises sondés sont plus satisfaits de leurs situation présente, et surtout plus optimistes pour l’avenir.

Après deux années de stagnation, « les entreprises espèrent une amélioration », a commenté le président de l’Ifo, Clemens Fuest. « L’espoir germe, surtout dans l’industrie », renchérit Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes de l’Ifo. Il est toutefois trop tôt pour parler d’optimisme, les commandes et le niveau de la demande n’augmentent que lentement, ajoute-t-il. Le fonds spécial de 500 milliards d’euros pour les infrastructures et l’assouplissement du frein à l’endettement pour la défense semblent, en tout cas, avoir eu l’effet d’un coup de fouet au moral des investisseurs. En savoir plus

Le télétravail est solidement établi dans les entreprises en Allemagne, selon une enquête

Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, le télétravail est une pratique solidement établie dans les entreprises en Allemagne. En février dernier, 24,5% des salariés continuaient à travailler en partie depuis leur domicile, selon une enquête de l’institut Ifo. La proportion de télétravailleurs est remarquablement stable depuis trois ans. « Nous ne voyons aucun signe permettant de penser que le télétravail serait en recul », souligne Jean-Victor Alipour, chercheur auprès de l’Ifo. « Les initiatives isolées d’entreprises pour faire revenir leurs salariés au bureau ne forment pas une tendance statistiquement observable », ajoute-t-il. En savoir plus

Le Prix de la B.D. couronne Dominik Wendland pour «  Immer alles anders  »

Le dessinateur de B.D. Dominik Wendlank a reçu lundi à Stuttgart le prestigieux Prix Berthold Leibinger de la bande dessiné (Comicbuchpreis), doté de 25 000 euros. Il récompense son album Immer alles anders (litt. : Tout est toujours différent), à paraître en 2025. Dominik Wendland, âgé de 33 ans, y raconte l’histoire d’un individu confronté aux exigences de la société actuelle et aux attentes de son entourage.

« Le héros de Tout est toujours différent n’est pas une personne précise, c’est tout le monde », rapporte Anette Gehrig, directrice du musée de la bande dessinée de Bâle et membre du jury. « Cela ne tient pas à une volonté de faciliter l’identification du lecteur mais au fait que son être véritable lui a échappé. Ses jours et ses nuits sont une course d’obstacles qu’il réalise en changeant de forme et de couleur. […] Pour répondre aux attentes et se montrer flexible, il multiplie les performances d’adaptation qui l’éloignent toujours plus de lui-même ». Le tout est « souligné par un décor expressionniste », ajoute la jurée. C’est une B.D. « haletante », qui montre quels sont « les effets de la pression d’avoir à se réinventer en permanence ».

Diplômé de l'École supérieure des Beaux-arts de Leipzig (Hochschule für Grafik und Buchkunst Leipzig), Dominik Wendland vit à Munich. Il donnera une lecture dimanche 30 mars à la Foire du livre de Leipzig.

Une comédie musicale en préparation sur Résistants Hans et Sophie Scholl

L’histoire du mouvement de Résistance au nazisme La Rose blanche va être adaptée sur la forme d’une comédie musicale. Elle sera créée en juin prochain au palais des festivals de Neuschwanstein et représentée à plusieurs reprises au Théâtre allemand de Munich au mois de juillet. Des représentations spécifiques sont prévues pour les scolaires.

Le compositeur Alex Melcher et son épouse Vera Bolten, qui signe le texte, sont à l’origine du projet. L’histoire de La Rose blanche a déjà inspiré un opéra, plusieurs films et plusieurs pièces de théâtre. En 1942-1943, Hans Scholl, sa sœur Sophie et leurs camarades, tous étudiants à Munich, diffusent des tracts appelant à résister au nazisme. Découverts et arrêtés par la Gestapo, ils sont condamnés à mort et guillotinés le 22 février 1943.

Rédaction : A.L.

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