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L’Allemagne, premier marché européen du vélo électrique (54 % des vélos vendus en Allemagne), accueille cette semaine le salon Eurobike, réputé premier salon européen du cycle et de la mobilité de demain. © Eurobike/Frank Baumhammel
Pour ne rien manquer de l’actualité en Allemagne en ce vendredi 27 juin 2025.
- Le vélo électrique, vedette du salon Eurobike de Francfort
- Le Bundestag approuve un vaste programme pour doper la croissance
- UE : Selon Friedrich Merz, « nous ne pourrons nous affirmer que si nous parlons d’une seule voix »
- L’Allemagne compte 83,6 millions d’habitants
- La liberté, la démocratie et la technologie au programme du 13e festival de philosophie Phil.Cologne
Le vélo électrique, vedette du salon Eurobike de Francfort
Pratique, écologique et de plus en plus stylé : il incarne la mobilité urbaine de demain. Le vélo électrique est la vedette du salon international du cycle Eurobike qui se tient cette semaine à Francfort-sur-le-Main.
1500 exposants de 60 pays présentent leurs nouveaux modèles. Les cycles électriques sont plus légers et sophistiqués. Ils offrent une meilleure autonomie et se déclinent désormais dans toutes les catégories, y compris le vélo tout terrain sportif (vélo gravel). En ville, le vélo cargo électrique n’est plus un produit de niche. Il remplace de plus en plus la voiture. Les fabricants rivalisent également d’inventivité pour séduire les plus de 55 ans, en quête de sécurité et de confort sans sacrifier la performance sportive, et les enfants.
Parmi les tendances du moment, on trouve un tricycle électrique stylé équipé d’un panier à provisions pour les seniors, des vélos dotés de clignotants, des casques armés de lampes frontales et de clignotants, de nouveaux dispositifs antivols avec traceur GPS et des designs de plus en plus stylés et ergonomiques.
L’Allemagne se distingue en Europe comme le paradis du vélo électrique. Il représente plus d’une vente sur deux (54 %) et 86 % du chiffre d’affaires des vendeurs, contre 72 % aux Pays-Bas, 58 % en France et 39 % en Espagne. En Allemagne, les fabricants de vélos électriques ont réalisé l’an dernier près de la moitié (5,4 milliards d’euros) de leur chiffre d’affaires européen (12 milliards d’euros). Il s’agit donc d’un marché clé, à l’heure où l’électrique porte les espoirs de reprise d’un secteur éprouvé par deux années difficiles. En savoir plus
Le Bundestag approuve un vaste programme pour doper la croissance
Incitations fiscales, simplification administrative, investissements publics ciblés : le Bundestag a voté jeudi un train de mesures pour doper la compétitivité de l’économie allemande. Le texte vise à donner un coup d'accélérateur aux investissements générateurs de croissance, en offrant simultanément de la visibilité aux entreprises par des allègements fiscaux à long terme. « Nous sécurisons les emplois et remettons l’Allemagne sur la voie de la croissance », a souligné le ministre fédéral des Finances, Lars Klingbeil, lors de l’examen du texte.
Le texte prévoit quatre mesures phares. Premièrement, il permet l’amortissement accéléré de 30 % par an, dès la première année, des investissements en équipements réalisés entre le 1er juillet 2025 et le 31 décembre 2027.
Deuxièmement, il prévoit la baisse de l’impôt sur les sociétés (Körperschaftsteuer) de 15 % à 10 % sur cinq ans à partir de 2028. Cela doit faire passer la charge fiscale globale des entreprises d’un peu moins de 30 % à environ 25 % d’ici à 2032. Le gouvernement de Friedrich Merz entend ainsi donner un signal fort à l'international pour renforcer la compétitivité du site Allemagne.
Troisièmement, le texte soutient la mobilité électrique dans les déplacements professionnels : il permet aux entreprises d’amortir 75 % du coût d’achat d’un véhicule électrique dès l’année d’acquisition (pour les véhicules achetés entre le 30 juin 2025 et le 31 décembre 2027).
Quatrièmement, il augmente la prime de recherche de 10 à 12 millions d’euros entre 2026 et 2030 et élargit le champ des projets éligibles. Il prévoit également de créer des déductions forfaitaires pour simplifier les procédures et réduire la bureaucratie.
L’Etat fédéral s’est engagé à compenser jusqu’en 2029 l’intégralité du manque à gagner fiscal que ces mesures engendreront pour les communes. Il investira, par ailleurs, 8 milliards d’euros supplémentaires entre 2026 et 2029 dans des infrastructures telles que les crèches, les établissements scolaires et les hôpitaux pour délester les länder.
Le texte sera examiné le 11 juillet par le Bundesrat.
UE : Selon Friedrich Merz, « nous ne pourrons nous affirmer que si nous parlons d’une seule voix »
À l’issue de sa première participation au Conseil européen, le chancelier Friedrich Merz a appelé l’Union européenne à l’unité. « Dans un environnement géopolitique difficile, nous ne pourrons nous affirmer que si nous parlons d’une seule voix », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Louant l’atmosphère « extrêmement constructive et très collégiale » au sein du Conseil, M. Merz a énuméré trois points importants à ses yeux. Le premier est l’adoption « en un temps record » du programme SAFE (Strategic Autonomy for Europe), au lendemain du sommet de l’OTAN. Doté de 150 milliards d’euros, il vise à renforcer l’autonomie stratégique de l’Europe en matière de défense, à doper la production européenne d’équipements militaires et à créer un véritable marché intérieur européen de la défense. M. Merz a mis en avant trois mots clés pour sa mise en œuvre : « simplification, standardisation et volumes ».
Deuxièmement, M. Merz a évoqué les accords de libre-échange. Les États membres de l’Union européenne (UE) s’accordent sur la nécessité de ratifier l’accord avec le Mercosur dans les plus brefs délais, a-t-il rapporté. « Nous discutons également d’autres accords, par exemple pour la région indopacifique dans son ensemble. Un grand accord de libre-échange avec l’Inde est en préparation ». Les 27 ont, par ailleurs, évoqué la création d’une alternative à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Troisièmement, le chancelier a salué le consensus sur la nécessité de réduire la bureaucratie européenne. Il souhaite la mise en œuvre rapide des propositions de la Commission européenne à cet égard « afin de démontrer à quel point tous les partenaires prennent cet objectif au sérieux. »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a participé à la réunion du Conseil par visioconférence pour évoquer les aides financières prévues en 2025 et 2026. Les 27 ont, par ailleurs, « exprimé ensemble (leur) préoccupation face à la situation humanitaire dans la bande de Gaza et discuté intensément de diverses options pour agir de concert avec les Américains afin d’influencer Israël en vue d’un cessez-le-feu », a rapporté le chancelier. En savoir plus
L’Allemagne compte 83,6 millions d’habitants
Un peu moins de 83,6 millions de personnes vivaient en Allemagne à la fin de l’année 2024, selon l’Office fédéral des statistiques (destatis). C‘est 121 000 de plus qu’en 2023. La hausse s’est ralentie par rapport à l’année précédente, où l’on avait recensé une hausse de 338 000 habitants. Selon les statisticiens, la croissance de la population s’explique par l’immigration. Le solde naturel présente un excédent de quelque 330 000 décès par rapport aux naissances. En un an, le nombre de séniors âgés de 60 à 79 ans a augmenté de 2,2 %, celui des personnes de 40 à 59 ans s’est contracté de 1,4 %. Le nombre de jeunes (20-39 ans) est stable. 25,5 millions de personnes en Allemagne, soit 30,5 % de la population, a aujourd’hui plus de 60 ans. En savoir plus
La liberté, la démocratie et la technologie au programme du 13e festival de philosophie Phil.Cologne
Comment voulons-nous vivre à l’ère de la technologie ? Que signifient les bouleversements géopolitiques pour l’Allemagne et comment agir ? Quelles conceptions de la liberté individuelle et collective s’affrontent aujourd’hui ? Les grandes questions qui traversent notre époque sont au programme du 13e festival de philosophie Phil.Cologne, à Cologne, du 23 au 30 juin.
Un débat entre l’écrivain à succès Daniel Kehlmann et le philosophe Markus Gabriel sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la créativité des artistes et sur la démocratie a inauguré une semaine de débats intenses et richement argumentés. L’ancien ministre de l’Economie et de la Protection du climat Robert Habeck a discuté avec le cabarettiste Florian Schroeder des évolutions qui mettent « la démocratie à l’épreuve » et des moyens d’y répondre. L’historien Jörn Leonhard a retracé la manière dont on a mis fin aux guerres.
Il a également été question de la Russie, des États-Unis, de la Chine, de l’ordre financier, de la crise climatique ou encore du rapport entre le corps, le pouvoir et la société. 38 débats étaient à l’affiche avec des invités prestigieux tels que l’historien Herfried Münkler, le philosophe Peter Sloterdijk, l’ancien juge constitutionnel Andreas Vosskuhle, le politologue Carlo Masala et la philosphe Camille Froidevaux-Metterie. En savoir plus
Rédaction : A.L.