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Photomontage, 'Das Crazy' Is In The Final As Youth Word Of The Year. The Colorful Confetti Underscores The Celebratory Mood — An Expression Of Youth Language, Creativity And A Hot Contender For The Title.

Photomontage, 'Das Crazy' Is In The Final As Youth Word Of The Year. The Colorful Confetti Underscores The Celebratory Mood — An Expression Of Youth Language, Creativity And A Hot Contender For The Title. © CHROMORANGE

24.10.2025 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 24 octobre 2025

L’expression « das crazy » élue « mot jeune de l’année 2025 »

Une question vous laisse sans voix ? Aucune réponse polie ne vous vient à l’esprit ? Ou vous n’avez pas envie de répondre. Dans une telle situation, un adolescent allemand dirait probablement « das crazy ». L’expression a été élue il y a quelques jours « mot jeune de l’année 2025 » via un sondage en ligne auprès des 11-20 ans, organisé par les éditions Langenscheidt. Un choix qui vient confirmer la tendance à l’usage d’anglicismes et au raccourcissement des mots chez les adolescents. En savoir plus

Des recettes fiscales plus généreuses que prévu pour les länder et les communes

Selon la dernière estimation fiscale du gouvernement fédéral, l’État fédéral, les länder et les communes devraient engranger 33,6 milliards d’euros de recettes fiscales de plus que prévu entre 2025 et 2029. Les länder et les communes seront les principaux bénéficiaires. L’État fédéral devrait, de son côté, voir ses recettes augmenter un peu plus que prévu jusqu’en 2027, mais les voir légèrement diminuer en 2028 et 2029. Dans ces conditions, le budget de l’État n’offre pas de marges de manœuvre supplémentaires, prévient le ministre fédéral des Finances, Lars Klingbeil. « Étant donné la perspective d’un creusement du déficit budgétaire à partir de 2027, ces recettes supplémentaires dues à la croissance ne représentent qu’un léger allègement », a-t-il commenté. Le gouvernement entend poursuivre sa politique de consolidation budgétaire et de réformes. Tous les ministères fédéraux devront apporter leur contribution, a-t-il ajouté. En savoir plus

Un « renouveau complet » annoncé pour la Deutsche Bahn

La nouvelle P.D.G. de la Deutsche Bahn, Evelyn Palla, veut faire prendre un nouveau départ à la compagnie ferroviaire allemande, critiquée pour son manque de ponctualité, ses fermetures de lignes pour travaux, la vétusté de ses infrastructures ou encore le niveau élevé de ses tarifs. Elle annoncé cette semaine dans la presse « un renouveau complet », avec moins de bureaucratie, une décentralisation des décisions et la valorisation des décideurs de terrain. Au siège, elle entend « passer chaque emploi au tamis de sa valeur ajoutée pour les clients ». Elle souhaite également « faire des acteurs sur le terrain les décideurs » car ils sont « la colonne vertébrale de l’entreprise ». Les services administratifs doivent être au service des cheminots, ajoute-t-elle.

Pour un Allemand sur deux, « l’État social rend paresseux »

Le gouvernement de Friedrich Merz prépare une réforme l’État social, dont il juge le coût trop élevé. Qu’en pensent les Allemands ? Selon un sondage de l'Institut pour la recherche sur le marché du travail (IAB), proche des syndicats, plus de 70 % estiment que l’État social remplit son rôle. 30 % sont d’un avis contraire. 64 % des sondés voient, toutefois, dans l’État social un fardeau trop lourd pour la société et les entreprises.

40 % des sondés jugent l’État social utile, mais lourd à porter l’économie et la société, rapporte l’IAB, qui a interrogé 5 000 personnes en ligne. 31 % l’envisagent comme utile et assez peu onéreux. 24 % sont essentiellement critiques, et estiment que l’État a peu d’utilité et qu’il coûte trop cher. 6 % ne le jugent ni utile, ni onéreux. « Aux yeux de la majorité, l’État social est comme le sport : exigeant, mais nécessaire pour maintenir la santé et la stabilité de la société », résume l’économiste Moritz Kuhn, professeur à l’Université de Mannheim.

Dans une veine plus polémique, environ un sondé sur deux se déclare en accord avec l’affirmation selon laquelle « l’État social rend paresseux ». Cette proportion grimpe à près des deux tiers (64 %) chez les salariés à bas revenu. À l’inverse, elle est plus faible chez les hauts revenus et chez les bénéficiaires des prestations sociales. Parmi les très bas revenus, qui complètent leur salaire par une aide sociale, une personne sur deux partage néanmoins l’idée que « l’État social rend paresseux ».

« Les personnes qui gagnent peu sont plus sensibles à la tension entre travail et protection sociale », explique Jens Stegmaier, chercheur à l’IAB. « Selon nos données, le besoin de justice fondée sur le mérite est particulièrement élevé ».

À l’échelle de la société, le principe du mérite est très ancré : les trois quarts des sondés estiment que ce qui sont plus méritants doivent recevoir davantage. La majorité des bénéficiaires d’allocations chômage et de minima sociaux partagent cet avis. « Les réformes seront acceptées si elles garantissent l’État social tout en récompensant le mérite », conclut l’IAB. En savoir plus

Le musée Schirn de Francfort invite à redécouvrir Suzanne Duchamp

Artiste d’avant-garde dans les années 1910 et 1920, pionnière du mouvement dada, Suzanne Duchamp (1889-1963) fait partie de ces artistes bien établis dans le milieu artistique, mais tombés dans l’oubli après leur mort. Son œuvre est conservée dans les collections les plus prestigieuses à travers le monde. Mais elle y reste dans l’ombre de ses frères Marcel Duchamp, Raymond Duchamp-Villon, Jacques Villon, ainsi que de son mari, Jean Crotti.

Le musée Schirn de Francfort-sur-le-Main remédie à cette lacune : il présente jusqu’au 11 janvier la première rétrospective mondiale de l’œuvre de Suzanne Duchamp. Près de 80 collages expérimentaux, tableaux figuratifs, toiles abstraites, photos, impressions et documents d’archives retracent un demi-siècle de création. Ils illustrent son autonomie artistique et sa liberté, son traitement innovant des matériaux et des médias, ainsi que l’ampleur d’un spectre artistique qui rend son travail relativement inclassable. On découvre une observatrice subtile qui croque sont époque avec humour, ironie et originalité. En savoir plus

Rédaction : A.L.

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