Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

C’est dans l’actualité…

Les lauréats de l’édition 2025 du Prix de l’Amitié Franco-Allemande ont été distingués mardi 28 octobre par l’ambassadeur d’Allemagne en France, Stephan Steinlein.

Les lauréats de l’édition 2025 du Prix de l’Amitié Franco-Allemande ont été distingués mardi 28 octobre par l’ambassadeur d’Allemagne en France, Stephan Steinlein. © Ambassade d'Allemagne / Michael von Aulock

31.10.2025 - Article

Pour ne rien manquer de l’actualité en ce vendredi 31 octobre 2025.

Huit lauréats du Prix de l’Amitié franco-allemande distingués par l’ambassadeur Stephan Steinlein

Ils font grandir l’amitié franco-allemande au quotidien, dans leur métier ou un engagement associatif. Huit lauréats ont reçu le Prix de l’Amitié franco-allemande des mains de l’ambassadeur d’Allemagne en France, Stephan Steinlein, mardi 28 octobre, à l’Hôtel de Beauharnais. L’ambassadeur a loué de patients  »tisserands du tissu humain qui unit nos deux pays.« 

Les lauréats sont : Catherine Krauss, conseillère municipale et déléguée aux Affaires européennes de la ville de Saint-Malo ; Nathalie De Touchet, déléguée générale du Cercle économique franco-allemand (CEFA) ; Alain Winter, Commissaire général de police et coordinateur français du centre de coopération policière et douanière franco-allemand (CCPD), à Kehl ; Fanny Dufétel-Viste, chargée de mission relations bilatérales Pays européens au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; Aline Wegener, professeure d’allemand à l’Institution Sainte-Marie, à Antony ; Guillaume Guichard, ancien Chargé de mission auprès du président de l'ADOSM Entraide Marine ; Vincent Sobczyk, Commissaire de la police nationale, chef de la division nationale de l'éloignement à la Direction nationale de la police aux frontières et Lénaïg Le Bail, Commissaire divisionnaire de police, cheffe de l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains, à la Direction nationale de la police judiciaire.

Historiquement, la société civile a joué un rôle majeur dans la réconciliation franco-allemande, a rappelé M. Steinlein. Aujourd’hui, la France et l’Allemagne  »forment une communauté de destin« . L’amitié franco-allemande continue à avoir besoin de pionniers pour nous apprendre à surmonter nos différences et bâtir des ponts.

À l’heure de la montée des populismes, l’engagement citoyen porte, en outre, des valeurs dont nos sociétés ont besoin, a ajouté l’ambassadeur.  »Quand vous animez des jumelages, quand vous trouvez des solutions pour améliorer le quotidien dans les régions transfrontalières, votre enthousiasme vaut mille discours contre la montée de l’euroscepticisme. Vous ne parlez pas de l’Europe : vous l’incarnez« .

Le Prix de l’Amitié franco-allemande a été créé par l’ambassade d’Allemagne à Paris en 2008. Il récompense les  »héros du quotidien«  de la coopération franco-allemande : des personnes venues de tous les horizons dont l’engagement ne fait pas la Une des journaux mais mérite d’être valorisé et encouragé.

Le salaire minimum allemand va connaître sa plus forte hausse depuis dix ans

Bonne nouvelle pour quelque 6,6 millions de travailleurs qui perçoivent le salaire minimum en Allemagne. Leur rémunération va passer de 12,82 à 14,60 euros de l’heure d’ici au 1er janvier 2027. L’augmentation se fera en deux temps, avec une hausse à 13,90 euros dès le 1er janvier 2026. La décision a été prise par décret mercredi en Conseil des ministres. Elle reprend les recommandations de la Commission du salaire minimum, au sein de laquelle siègent les partenaires sociaux. Cette hausse de près de 14 % est la plus importante depuis la création du salaire minimum en 2015, s’est félicitée la ministre fédérale du Travail et des Affaires sociales, Bärbel Bas.  »C’est un progrès important vers davantage de justice et de reconnaissance pour ceux qui font fonctionner notre pays jour après jour« , a-t-elle ajouté. Lors de sa création, au 1er janvier 2015, le salaire minimum allemand s’élevait à 8,50 euros de l’heure. En savoir plus

La croissance allemande stagne au troisième trimestre

L’Allemagne a enregistré une croissance nulle au troisième trimestre, selon l’Office fédéral des statistiques (destatis). Après une croissance de 0,3 % au premier trimestre et une baisse du produit intérieur brut (PIB) de 0,2 % au deuxième, elle échappe ainsi à la récession technique anticipée par les économistes, et définie par deux trimestres consécutifs de baisse du PIB. Les investissements en machines et véhicules ont augmenté, mais les exportations ont reflué. Il n’y a  »pas de dynamique économique« , a commenté la directrice de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie (DIHK), Helena Melnikov.  »Les entreprises restent freinées par le niveau élevé des coûts de production, le nombre d’obligations déclaratives et la longueur des procédures« . En savoir plus

Faible dynamique sur le marché de l’emploi

 »La situation ne se dégrade pas, mais elle ne s’améliore pas vraiment non plus« . C’est ainsi que la directrice de l’Agence fédérale pour l’emploi (BA), Andrea Nahles, a résumé la situation sur le marché de l’emploi allemand au mois d’octobre. L’Allemagne compte 2,911 millions de chômeurs (6,2 % des actifs), un chiffre en baisse de 44 000 par rapport à septembre. Mais le marché du travail reste encalminé dans l’apathie conjoncturelle et ne montre pas la dynamique habituellement attendue en cette période de l’année. Le nombre de postes vacants (623 000) reste élevé. L’Allemagne comptait 120 000 demandeurs d’emploi de moins en octobre 2024. En savoir plus

Regain d’optimisme chez les chefs d’entreprise allemands, selon l’Ifo

Les chefs d’entreprise allemands anticipent une reprise de l’économie en 2026. Le baromètre du climat des affaires de l’institut Ifo a enregistré en octobre une hausse inattendue de 87,7 à 88,4 points. Les 9 000 dirigeants sondés jugent leur situation présente moins favorablement qu’en septembre, mais rehaussent leurs attentes à six mois. Et ce, dans tous les secteurs, de l’industrie aux services en passant par la construction.

L’Allemagne, un pays épanoui

Selon l’Atlas du bonheur, enquête annuelle menée depuis 2011, les Allemands affichent un haut niveau de satisfaction dans la vie. Ils le situent à 7,09 points sur une échelle de 0 (pas satisfait) à 10 (très satisfait), un niveau stable par rapport à 2024. En 14 ans, ils n’avaient jamais été aussi satisfaits de leur vie, sauf en 2019 (7,14 points).

48 % des sondés se déclarent très satisfaits de leur vie. Sur un an, leur appréciation est en hausse dans tous les domaines (travail, famille, loisirs), sauf en ce qui concerne les revenus chez les personnes à faibles revenus. Les seniors (61-74 ans) se révèlent, par ailleurs, moins épanouis que dans les années 2010, principalement en raison de l’inflation et d’une solitude croissante.

Quant aux Allemands de l’est, leur satisfaction augmente cette année six fois plus vite que celles de leurs compatriotes de l’ouest. L’écart entre les niveaux d’épanouissement à l’est (6,91) et à l’ouest (7,15) se réduit donc.

À l’échelle du pays, Hambourg, la Bavière, la Rhénanie-Palatinat et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie restent les länder les plus  »heureux« . La Thuringe et, dans une moindre mesure, le Brandebourg gagnent plusieurs places au classement.  »Les länder les plus épanouis stagnent, les régions les plus faibles progressent« , notent les auteurs de l’enquête. Les niveaux de satisfactions les moins élevés sont enregistrés à Brême, à Berlin, en Sarre et dans le Mecklembourg Poméranie occidentale. En savoir plus

À Essen, l’IA au service de la mémoire de la Shoah

Un lieu de mémoire et d’éducation unique en Europe ouvrira ses portes en janvier prochain sur le site de l’ancienne mine du Zollverein, à Essen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il conservera les  »voix de l’éternité«  - les histoires et les expériences personnelles de survivants de l’Holocauste – pour en garantir la transmission aux générations suivantes. Le public pourra vivre une rencontre personnelle avec les témoins et entrer en interaction avec eux grâce à l’intelligence artificielle (IA) et à des technologies holographiques de pointe. Le projet, baptisé  »HOLO-VOICES“ est porté par le ministère de la Culture et des Sciences du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et par l’Université Technique de Dortmund.

« Nous avons besoin de leurs récits authentiques pour avoir une idée de la souffrance qu’ils ont vécue, et de la responsabilité que portent ceux qui ont suivi ou gardé le silence », a commenté la ministre en charge du projet, Ina Brandes. « À une époque où l’antisémitisme connaît un inquiétant regain, le projet HOLO-VOICES fait figure de phare », a ajouté Abraham Lehrer, vice-président du Conseil central des juifs d’Allemagne« . C’est  »un symbole lumineux du dialogue et de la cohésion au sein de notre société.«  En savoir plus

Rédaction : A.L.

Retour en haut de page