L’Allemagne décroche l’organisation de l’EURO féminin en 2029

Et de trois ! En 2029, l’Allemagne accueillera pour la troisième fois un championnat d’Europe de football féminin. La Fédération allemande de football (DFB) a décroché l’organisation de l’événement dès le premier tour de scrutin mercredi 3 décembre au siège de l’UEFA, à Nyon, en Suisse. La Pologne et un tandem composé de la Suède et du Danemark étaient également candidats.

« Je suis ravie, c’est un moment qui donne des frissons », s’est exclamée Giulia Gwinn, la capitaine de l’équipe lorsque le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, a tiré d’une enveloppe le papier portant l’inscription « Germany  ».

« Nous invitons tout le monde à venir en Allemagne. C’est un tournoi pour tous, pas seulement pour l’Allemagne », a déclaré Bernd Neuendorf, le président de la DFB.

Le tournoi verra s’affronter 16 équipes. Dortmund, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main, Hanovre, Cologne, Leipzig, Munich et Wolfsburg seront les villes hôtes. La DFB espère vendre plus d’un million de billets.

L’Allemagne a déjà accueilli l’EURO féminin de football en 1989 et en 2001. Lors de ces deux éditions, la Mannschaft avait remporté le titre.

Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, en visite d’État au Royaume-Uni

« L’amitié germano-britannique nous tient véritablement à cœur. Et c’est indispensable », estime Frank-Walter Steinmeier. Six ans après le Brexit, le président fédéral effectue du 3 au 5 décembre une visite d’État au Royaume-Uni et en Irlande du Nord, la première d’un chef d’État allemand depuis 27 ans. Elle intervient cinq mois après la signature à Kensington d’un accord germano-britannique visant à renforcer la coopération bilatérale, notamment en matière de défense.

Accueilli à sa descente d’avion par le prince et la princesse de Galles, M. Steinmeier et son épouse, Elke Büdenbender, ont été reçus avec les honneurs militaires au château de Windsor par le roi Charles et la reine Camilla. Au 10 Downing Street, le président s’est entretenu avec le Premier ministre Keir Starmer du renforcement de la coopération germano-britannique dans le cadre du traité de Kensington, de la situation en Ukraine et au Proche-Orient, ainsi que des relations entre l’Europe et les États-Unis. L’entretien a tourné autour de la levée des barrières économiques et de la réaction aux nouveaux droits de douanes.

Jeudi, le président allemand a prononcé un discours devant le Parlement britannique à Westminster. Ce vendredi, il devait se rendre à Coventry, ville symbole des destructions du Blitz en 1940, devenue après la guerre un symbole de reconstruction et de réconciliation. Frank-Walter Steinmeier devait achever son séjour à Oxford en rencontrant des scientifiques engagés dans des projets de recherche et des coopérations universitaires germano-britanniques. Il devait recevoir le titre de docteur honoris causa de l’université pluri-centenaire.

Astérix s’installe en Allemagne

Les irréductibles Gaulois à la conquête de la Germanie ? La Compagnie des Alpes, exploitant du Parc Astérix, souhaite ouvrir un nouveau parc en Allemagne. Il s’agira du premier Parc Astérix situé hors de France, a-t-elle annoncé cette semaine. Son projet est de transformer le parc d’attraction Belantis, acquis en avril dernier au sud de Leipzig.

La mutation doit se faire à l’horizon 2030-2031, de manière graduelle. Une première zone dédiée à Idéfix, le chien d’Obélix, ouvrira au printemps 2026. La décision a été prise « en accord avec les éditions Albert René », a précisé l’entreprise.

Les Allemands sont de fervents lecteurs d’Astérix. L’Allemagne est le deuxième marché après la France pour la vente d’albums racontant ses aventures. C’est également le deuxième marché européen pour les parcs de loisirs.

À Wuppertal, le musée Von der Heydt restitue une œuvre spoliée avant de la racheter

C’est l’une des œuvres majeures de sa collection. Le musée Von der Heydt de Wuppertal (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) va pouvoir conserver le tableau « Deux femmes » de l’artiste expressionniste Karl Schmidt-Rottluff (1884-1976). Un accord a été trouvé avec la famille de l’industriel juif Alfred Hess, à laquelle l’œuvre avait été spoliée sous le nazisme. Le musée a restitué le tableau. Puis il l’a racheté - avec le concours de la Fondation Baron Von der Heydt, de la Fondation culturelle des länder, de la Fondation artistique Ernst von Siemens, du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de la Fondation culturelle de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Cette toile de 1914 était considérée comme disparue à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1933, l’épouse de l’industriel, décédé en 1931, l’avait transférée en Suisse. Sous la menace de la Gestapo, elle l’avait envoyée en 1937 au Kunstverein de Cologne, avant d’émigrer à Londres en 1939. En 1947, le Kunstverein de Cologne, constatant l’absence du tableau, l’avait informée qu’il avait probablement été détruit. Un procès révélera qu’il avait été revendu clandestinement, et acquis par le musée Von der Heydt de Wuppertal via un marchand d’art de Cologne.

Rédaction : A.L.