Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères
Déclaration franco-allemande commune sur la liberté académique
Michele Müntefering, Ministre adjointe aux Affaires étrangères, © dpa
La ministre adjointe aux Affaires étrangère, Michelle Müntefering, et l’ambassadrice de France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, ont fait aujourd’hui une déclaration commune sur l’importance de la liberté académique.
L’Allemagne et la France coopèrent étroitement pour défendre la liberté académique à travers leurs programmes respectifs, l’initiative Philipp Schwartz et le programme national d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil (PAUSE). Ces programmes soutiennent les scientifiques en danger en leur attribuant des bourses.
La déclaration a été prononcée dans le cadre de la conférence sur la liberté académique organisée à Berlin par la Fondation Alexander von Humboldt et les autres organisations scientifiques de l’Alliance.
La déclaration est la suivante :
Dans de nombreuses régions du monde, les scientifiques sont confrontés à des défis, des contraintes et des restrictions. La liberté des sciences est mise sous pression. Nous constatons qu’il est porté atteinte à la liberté de la recherche et que des scientifiques sont interdits de travail ou obligés de quitter leur foyer, leur emploi, voire leur pays. Ces dernières années, un grand nombre de chercheurs en danger sont venus s’établir dans des pays où ils peuvent vivre et travailler ou au moins trouver provisoirement refuge.
La France et l’Allemagne font partie des pays qui les accueillent. Nos deux pays européens sont fermement convaincus que la liberté d’expression et la liberté des sciences doivent être préservées. L’Allemagne et la France ont ainsi créé des programmes pour soutenir les universitaires en danger : l’initiative Philipp Schwartz et le programme national d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil (PAUSE). Les deux programmes relèvent respectivement de la Fondation Alexander von Humboldt et du Collège de France, des organisations réputées pour leur compétence académique.
Avec nos partenaires et nos soutiens de part et d’autre de l’Atlantique, nous considérons qu’il est important de renforcer nos efforts pour garantir la liberté des sciences dans un monde qui laisse de moins en moins de place à la société civile. Dans ce but, nous déclarons vouloir partager avec d’autres organismes de recherche et de promotion de la recherche nos expériences avec l’initiative Philipp Schwartz et le programme PAUSE, car la liberté des sciences est une condition essentielle pour des sociétés ouvertes et libres à l’échelle mondiale. Nous appelons l’Union européenne à continuer de soutenir ces efforts.