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Programmes d'échange : « Des expériences très enrichissantes »

L’amitié franco-allemande – une raison de se réjouir

L’amitié franco-allemande – une raison de se réjouir, © picture alliance/dpa

20.01.2022 - Article

Ils vivent l’amitié franco-allemande – trois jeunes parlent de leur expérience dans le pays voisin.

Le moteur franco-allemand est considéré comme fondamental pour le développement de l’Europe. La coopération politique et économique entre l’Allemagne et la France ne peut toutefois fonctionner que si les individus font vivre l’amitié entre les deux pays voisins. C’est là la vocation des programmes d’échange - comme ceux proposés par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse. Trois jeunes expliquent pourquoi le pays voisin est important pour eux et le rôle que les programmes d’échange ont joué pour eux.

Lucie Caroulle
Lucie Caroulle© Privé
Lucie Caroulle (26 ans ) travaille comme animatrice linguistique et interculturelle et musicienne à Leipzig. Pour elle, l'amitié franco-allemande commence par l'apprentissage de la langue :

« A l’école, j’ai participé à plusieurs échanges et j’ai toujours aimé apprendre des langues et découvrir des particularités culturelles. Je vis maintenant en Allemagne depuis quatre ans et je suis toujours ravie de découvrir des mots typiques de la région où je vis et de ses coutumes, tout comme j’aime en apprendre à mes amis allemands. Je pense que les échanges interculturels de jeunes jouent un grand rôle pour l’avenir de l’Europe. Dès que l’on apprend une langue, cela entraîne davantage de tolérance et de compréhension mutuelle. L’intérêt pour d’autres pays et pour leur culture et leur langue donne souvent naissance à de l’amitié.

Ce n’est qu’assez tard que j’ai découvert le concept de l’amitié franco-allemande. Pour moi, les programmes d’échange faisaient partie de mon parcours scolaire et n’avaient pas d’impact durable sur ma vie. Ce n’est venu que plus tard. Aujourd’hui, je remarque que les relations que j’ai avec des personnes dont j’ai découvert la langue et la culture et qui s’intéressent aussi un peu aux miennes sont plus fortes que les autres. Pour l’avenir, je souhaite qu’il y ait d’autres projets visant à rapprocher les gens. »

Erwan Laurent
Erwan Laurent© privé
Erwan Laurent (18 ans) fait des études de sciences sociales et politiques sur le campus franco-allemand de Sciences Po à Nancy. Son intérêt pour l'Allemagne est lié à l'histoire de sa famille :

« Mes grands-parents paternels ont fait beaucoup pour l’amitié franco-allemande. Ils étaient très engagés et ont noué des relations étroites avec des amis ouest-allemands. J’avais l’impression que, de ce fait, je devais aussi m’engager pour cette amitié. C’est pourquoi, à 17 ans, j’ai voulu devenir Jeune Ambassadeur de l’Office franco-allemand (OFAJ). Mon engagement pour l’OFAJ m’a rendu tellement enthousiasme pour tout ce qui est franco-allemand que j’ai fini par décider de suivre un cursus franco-allemand.

Les programmes d’échange sont importants pour les relations franco-allemandes, mais aussi pour l’Europe car ils permettent aux jeunes d’appliquer concrètement la devise de l’Europe  »Unie dans la diversité«  : ils découvrent une autre culture et apprennent à respecter l’autre dans sa diversité. C’est pourquoi il est aussi important, malgré le Covid-19, de poursuivre ces échanges. Sinon, on risque de se replier sur soi et de commencer à avoir peur de l’inconnu au lieu d’essayer de mieux comprendre l’autre. »

Simone Ahrweiler
Simone Ahrweiler © Sebastian Drolshagen
Simone Ahrweiler (29 ans) est chargée de mission auprès du Centre fédéral pour l'éducation politique (Bundeszentrale für politische Bildung) à Bonn. Son amour pour la France a commencé à l’école :

« J’ai appris le français à l’école de manière très classique et des programmes d’échanges scolaires m’ont fait très tôt aller à Paris et à Laval dans les Pays de la Loire. Ce furent des expériences très enrichissantes pour l’adolescente que j’étais. Lors de mon premier échange, j’étais à peine capable de dire quelques phrases en français. Avec ma correspondante qui ne parlait pas non plus beaucoup allemand, nous avons communiqué par gestes. Cela a donné naissance à une amitié qui perdure aujourd’hui. L’expérience de se comprendre malgré la barrière de la langue et de se découvrir des points communs au-delà des différences culturelles a, à l’époque, renforcé mon amour de la langue et de la culture françaises.

Je suis retournée pendant toute une année à Paris pour y passer un bachelor en études interculturelles franco-allemandes. Mes études de master franco-allemand de journalisme à Fribourg et à Strasbourg m’ont ouvert une autre perspective sur la vie dans les deux pays, sur l’interculturalité et les développements sociopolitiques. De cette façon, j’ai pu vivre plusieurs années en France bien que je n’y aie pas de famille. Depuis, je vis à nouveau en Allemagne, tout en me sentant toujours proche des gens et de la culture en France. »

© www.deutschland.de


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