Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères
Triangle de Weimar : « L’unité fait notre force »
Réunis à Paris dans un climat de confiance : Olaf Scholz en compagnie d’Emmanuel Macron (à dr.) et Andrzej Duda, © Gouvernement fédéral/Denzel
Vladimir Poutine doit enfin reconnaître que son plan a échoué et qu’il doit immédiatement mettre un terme à la guerre en Ukraine. Voilà ce qu’a exigé le chancelier fédéral Olaf Scholz lors du sommet du Triangle de Weimar avec les présidents français et polonais à Paris.
La réunion tripartite qui se tenait à Paris a envoyé « un signal de la coopération étroite et confiante entre la France, la Pologne et l’Allemagne en Europe ». Le chancelier fédéral a fait cette déclaration en amont de la rencontre avec le président français Emmanuel Macron et le président polonais Andrzej Duda lundi soir à Paris. Les pays du Triangle de Weimar donnent sous ce format des impulsions communes en matière de politique étrangère et européenne.
Fermement aux côtés de l’Ukraine
Selon le chancelier allemand, l’agression russe contre l’Ukraine demeure actuellement le sujet central de la politique étrangère. Notre position est claire : l’Allemagne, la France et la Pologne se tiennent fermement aux côtés de l’Ukraine.
Ensemble, nous continuerons d’aider l’Ukraine à se défendre contre l’agresseur russe, sur les plans politique, humanitaire, financier ainsi qu’en lui fournissant des armes, a souligné Olaf Scholz, ajoutant : « Nous continuerons aussi longtemps qu’il le faudra. Tous les trois, nous en avons donné l’assurance à l’Ukraine et à son président Volodymyr Zelensky indépendamment les uns des autres. »
Vladimir Poutine a impardonnablement sous-estimé l’Ouest
L’unité affichée par les pays du Triangle de Weimar, mais aussi par l’Union européenne et les partenaires transatlantiques au sein de l’OTAN, « fait notre force », a réaffirmé le chancelier. Le président russe ne s’attendait pas à cette réaction et l’a impardonnablement sous-estimée lorsqu’il a pris la décision funeste de s’attaquer à l’Ukraine.
Le chancelier fédéral a résumé son avis au sujet de la guerre en lançant cet appel : « Il est temps que Vladimir Poutine reconnaisse enfin que son plan a échoué. Qu’il mette un terme à cette guerre qui dure maintenant depuis près de 16 mois et qui a fait des centaines de milliers de morts, des millions de blessés et encore davantage de réfugiés. Qu’il retire ses troupes et se montre enfin prêt à discuter d’une paix juste. »
Une Europe encore plus unie et plus forte
Le tournant que marque la guerre contre l’Ukraine a des conséquences pour l’Europe et pour l’Union européenne. « Nous créerons une Europe encore plus unie, plus forte et plus souveraine », a conclu M. Scholz.
© Gouvernement fédéral