Bienvenue sur les pages du Ministère fédéral des Affaires étrangères

Réunion du Triangle de Weimar :« Notre unité fait notre force »

Olaf Scholz en compagnie d’Emmanuel Macron et de Donald Tusk : les pays du Triangle de Weimar comptent parmi les principaux soutiens politiques, militaires et financiers de l’Ukraine.

Olaf Scholz en compagnie d’Emmanuel Macron et de Donald Tusk : les pays du Triangle de Weimar comptent parmi les principaux soutiens politiques, militaires et financiers de l’Ukraine., © Gouvernement fédéral/Kugler

18.03.2024 - Article

L’Allemagne, la France et la Pologne se tiennent indéfectiblement aux côtés de l’Ukraine. C’est ce qu’a souligné le chancelier fédéral Olaf Scholz lors de sa réunion avec le président français Emmanuel Macron et le premier ministre polonais Donald Tusk.

Le chancelier fédéral Olaf Scholz s’est montré heureux de cette première rencontre au format du Triangle de Weimar avec le nouveau premier ministre polonais Donald Tusk. « La France, l’Allemagne et la Pologne – le Triangle de Weimar au cœur de l’Europe est un signe crucial de notre unité. Et l’unité est si importante », a déclaré Olaf Scholz à l’issue de sa rencontre avec Donald Tusk et Emmanuel Macron à la Chancellerie fédérale.

Aider l’Ukraine à se défendre

Les trois pays du Triangle de Weimar comptent parmi les principaux soutiens politiques, militaires et financiers de l’Ukraine dans sa lutte contre l’agresseur impérialiste russe. « Nous nous tenons étroitement et indéfectiblement aux côtés de l’Ukraine. Nous l’avons clairement affirmé dès le départ – et ce sera le cas aussi longtemps qu’il le faudra. »

Si le soutien à l’Ukraine est clair, il est tout aussi clair que les pays du Triangle de Weimar ne sont pas eux-mêmes en guerre contre la Russie. L’objectif commun reste de faire en sorte que l’Ukraine puisse se défendre efficacement contre l’agression russe, a ajouté le chancelier. Pour cela, l’Allemagne, la France et la Pologne s’engagent ensemble, aux côtés de nombreux alliés et partenaires en Europe et de l’autre côté de l’Atlantique. « Nous ne faiblirons pas dans notre engagement », a affirmé sans ambages M. Scholz.

Continuer d’organiser le soutien

Dans le prolongement de la conférence de Paris sur le soutien à l’Ukraine, il a été question à Berlin de la manière de soutenir encore davantage l’Ukraine. Le chancelier fédéral a cité quelques points sur lesquels les dirigeants se sont entendus. Il faudra ainsi...

  • … se procurer sur le marché mondial encore davantage d’armes pour l’Ukraine.
  • … élargir la production d’équipement militaire – y compris en coopérant avec des partenaires en Ukraine.
  • … former, au « format Ramstein », une nouvelle coalition de capacités pour une artillerie de roquettes de longue portée.
  • … renforcer le soutien également dans le cadre de l’Union européenne. La Facilité européenne pour la paix recevra pour cela cinq milliards d’euros pour poursuivre le soutien militaire à l’Ukraine cette année et renforcer la mission européenne de formation.
  • … utiliser les bénéfices dits « exceptionnels » tirés des actifs russes qui ont été gelés en Europe pour soutenir financièrement la vente d’armes à l’Ukraine.

Solidaires pour la paix

« Vous le voyez : nous sommes tous trois très sérieux dans notre soutien à l’Ukraine », a insisté Olaf Scholz. La solidarité et l’action commune sont selon le chancelier incontournables pour défendre la paix et notre liberté en Europe.

Plus que jamais : « Notre unité fait notre force. Et il revient justement à nos trois pays – Allemagne, Pologne et France – une responsabilité particulière. » Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sait « qu’il peut se reposer sur nous. Ce signal de soutien à Kiev, nous le renouvelons aujourd’hui en ce lieu », a martelé le chancelier.

Un signal à Moscou

C’est un signal limpide qui est adressé à Moscou. « Il faut que le président russe le sache : nous ne faiblirons pas dans notre soutien à l’Ukraine. Nous nous tenons indéfectiblement unis aux côtés des Ukrainiennes et des Ukrainiens », a affirmé le chancelier.

© Gouvernement fédéral

Retour en haut de page