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Olaf Scholz en visite à Paris -
Le Traité de l’Élysée a scellé l’amitié franco-allemande. Depuis sa signature, un partenariat politique et amical étroit s’est développé entre les deux pays, © Gouvernement fédéral/Steffen Kugler
Guerre de la Russie contre l’Ukraine, poussée de l’extrême droite en Europe, redéfinition du rôle joué par les États-Unis : l’Europe fait face à de grands défis. C’est exactement dans ce type de moment que le couple franco-allemand est important en Europe.
Le 22 janvier 2025, 62 ans jour pour jour après la signature du Traité de l’Élysée (« Traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande »), le chancelier fédéral Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés à Paris. Ce traité, qui représente un jalon important de la réconciliation et de l’amitié franco-allemande, est plus actuel que jamais. Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont discuté des défis auxquels fait face l’Europe et de la réponse franco-allemande.
Retrouvez ici l’essentiel en bref :
- Une Europe forte et résiliente : avec la guerre d’agression contre l’Ukraine, la Russie a brisé l’ordre de paix européen. Par ailleurs, l’extrême droite cherche de plus en plus à diviser les sociétés européennes. Enfin, le nouveau gouvernement des États-Unis a d’ores et déjà pris de nombreuses décisions, et celles-ci concernent également l’Europe. Pour le chancelier, la seule réponse à donner est la suivante : « Nous sommes forts, nous sommes unis. » Concernant le soutien à l’Ukraine, il reste clair que « l’Ukraine peut compter sur nous ».
- Renforcement du pilier européen de l’OTAN : « L’OTAN est le garant central de la sécurité en Europe et des relations transatlantiques », a déclaré Olaf Scholz. Il convient de renforcer son pilier européen. Beaucoup a déjà été accompli dans ce domaine, a-t-il poursuivi. Les dépenses de défense des États européens augmentent, et des systèmes d’armement sont développés conjointement, par exemple. La coopération entre l’Allemagne et la France dans le domaine de la défense et de l’armement a en outre été approfondie. Il est cependant clair que l’on pourrait aller encore plus loin, a fait valoir le chancelier.
- Engagement de la France et l’Allemagne pour l’Europe : par le passé, l’Allemagne et la France ont lancé de nombreux dossiers. Les deux pays ont aussi adopté un agenda pour stimuler la compétitivité et la croissance dans l’Union européenne. À cet égard, Olaf Scholz a souligné l’importance pour l’UE d’investir davantage dans l'électromobilité, de protéger le secteur de l’acier européen et de réduire la charge administrative pour les entreprises, plutôt que d'infliger des amendes pour les constructeurs automobiles.
Transcription intégrale de la déclaration (en allemand)
© Gouvernement fédéral