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L'Hôtel de Beauharnais : résidence de l'ambassadeur

L'Hôtel de Beauharnais, résidence de l'ambassadeur d'Allemagne en France

L'Hôtel de Beauharnais, résidence de l'ambassadeur d'Allemagne en France, © Ambassade d'Allemagne

18.09.2017 - Article

Découvrez, derrière les splendides façades de l'hôtel de Beauharnais, un univers en constant renouvellement.

Également connu sous le nom d’hôtel de Beauharnais, ce bâtiment fut construit en 1713 sur la rive gauche de la Seine par l’architecte Germain Boffrand. En 1803, Eugène de Beauharnais (1781–1824), beau-fils de Napoléon Bonaparte, fit l’acquisition de cet hôtel particulier, qu’il fit décorer au cours des années suivantes dans le style du début de l’Empire, par des artistes et artisans d’art de premier rang. En 1818, Eugène, dorénavant en exil en Bavière sous le nom de duc de Leuchtenberg, vendit la propriété, y compris le mobilier, au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III. À partir de cette date, l’hôtel abritera dans un premier temps la légation, puis à partir de 1862, l’ambassade de Prusse. Classé monument historique en 1951, l'hôtel de Beauharnais est depuis 1968 la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris.

Rares sont en France les bâtiments qui permettent de retracer l’histoire des relations artistiques franco-allemandes depuis le début du XIXe siècle avec autant de précision. Entre 1824 et 1865, c’est l’architecte Jacques Ignace Hittorf (1792–1867), originaire de Cologne, qui supervisa les travaux et remaniements architecturaux effectués au sein de l'hôtel particulier. Au nombre des visiteurs figurent les architectes Karl-Friedrich Schinkel et Leo von Klenze, ainsi que le peintre Max Beckmann au début du XXe siècle. Des personnalités historiques telles que Bismarck (ambassadeur en 1862), Richard Wagner, qui logea à l'hôtel de Beauharnais à l’invitation de la comtesse Pourtalès, le roi Louis II de Bavière ou encore l’impératrice douairière Victoria, veuve de l’empereur Frédéric III, y résidèrent durant leurs séjours parisiens.

@ Centre allemand d’histoire de l’art (DFK)

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