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« Renforcer l’Afrique en tant que partenaire pour une économie durable »
Le chancelier fédéral Olaf Scholz aux côtés de partenaires lors d’une rencontre de l’initiative « Compact with Africa » : l’Afrique et l’Europe sont toutes deux gagnantes, © Gouvernement fédéral / Steins
Plus d’investissements privés et une coopération énergétique étroite, notamment avec l’hydrogène : le chancelier fédéral promeut le renforcement de la collaboration économique avec l’Afrique. Ce continent est notre « partenaire de choix », a-t-il déclaré en ouverture du « G20 Compact with Africa ».
L’initiative « Compact with Africa » vise à établir une configuration « gagnant-gagnant » typique : d’une part, les États africains qui y participent réforment leur économie, renforcent la bonne gouvernance et deviennent ainsi des cibles attractives pour les investissements étrangers. D’autre part, les entreprises d’Allemagne et d’autres États membres du G20 consolident l’économie de ces pays grâce à leurs investissements. Elles profitent ainsi de vastes marchés en expansion, de l’incroyable potentiel en matière d’énergies renouvelables ainsi que de l’accès à des matières premières essentielles.
« Un potentiel économique colossal »
Le chancelier fédéral Olaf Scholz a qualifié l’Afrique de « partenaire de choix » en ce qui concerne l’intensification des relations économiques et le cheminement commun vers un avenir climatiquement neutre. Lundi, en ouverture de la conférence de l’initiative « Compact with Africa » qui s’est tenue à la chancellerie fédérale, il a déclaré : « le potentiel économique colossal ne saura être déployé qu’à travers de grands investissements privés ».
L’Europe et l’Afrique sont indissociables
D’après le chancelier, l’avenir de l’Europe est indissociable de celui de notre continent voisin. Il convient selon lui désormais de faire évoluer ce partenariat sur le plan économique également. Il ajoute par ailleurs que l’initiative « Compact with Africa » des États du G20 offre un cadre à une telle coopération économique, tout comme à cette rencontre à la chancellerie fédérale.
Trois exemples du soutien allemand
Le chancelier a mis en avant l’immense intérêt que les entreprises allemandes portent à l’Afrique. Le gouvernement fédéral apporte son plein soutien à cette collaboration, comme le montrent les trois exemples suivants :
- Les investissements privés sont facilités par des conditions de garantie avantageuses. Cela permet ainsi au gouvernement fédéral de favoriser la diversification, c’est-à-dire de varier les relations économiques afin d’être mieux préparé face aux crises.
- Les pays africains doivent davantage profiter de leur richesse en matières premières et réaliser localement la première étape de leur transformation. Cela crée des emplois et de la richesse sur place. Dans le même temps, l’industrie allemande gagne des fournisseurs fiables. Le gouvernement fédéral œuvre pour ce faire à établir des outils de financement concrets.
- Il est en outre prévu de renforcer le soutien accordé aux start-up dans les pays de l’initiative « Compact with Africa », en particulier à celles qui sont dirigées par des femmes.
Une coopération solide dans le domaine de l’hydrogène
La coopération dans le secteur de l’énergie et en particulier de l’hydrogène est un exemple particulièrement éloquent d’une configuration « gagnant-gagnant » typique. Le chancelier fédéral a souligné l’excellent potentiel de nombreux pays africains en matière d’énergies renouvelables et, notamment, en matière de production compétitive d’hydrogène. D’après lui, « cette conférence donne le coup d’envoi à une coopération fiable et renforcée entre l’Afrique et l’Europe pour un approvisionnement énergétique climatiquement neutre grâce à l’hydrogène vert ». Ainsi, le gouvernement fédéral accordera d’ici 2030 quatre milliards d’euros au soutien de l’initiative Afrique-UE pour l’énergie verte.
Le message adressé aux pays de l’initiative « Compact with Africa » est le suivant : « Produisez de l’hydrogène vert, nous serons des clients fiables. » Mais il ne s’agit pas seulement de permettre les exportations. Pour le chancelier fédéral, il est aussi question de faire en sorte que tous les Africains et Africaines aient accès à une énergie durable et abordable.
Le Sommet du G20 sur l’investissement
Le chancelier fédéral Olaf Scholz avait déjà participé dans la matinée au quatrième Sommet du G20 sur l’investissement à Berlin. Lors de cette rencontre, organisée par l’Initiative de l’économie allemande pour l’Afrique subsaharienne, il a été principalement question d’approfondir les relations économiques réciproques. Lors de son discours, le chancelier a plaidé en faveur d’un partenariat des pays du G20 avec l’Afrique qui soit dans l’intérêt des deux parties, notamment pour remplir les objectifs internationaux : par exemple en termes de neutralité climatique, de développement durable et de résilience des économies nationales.
Selon lui, le potentiel de croissance de l’Afrique est colossal et le continent voisin est tout simplement incontournable si l’on souhaite résoudre les problèmes mondiaux. « Nous voulons et nous devons faire de l’Afrique un partenaire pour l’économie durable de demain et continuer de renforcer ce partenariat. »
© Gouvernement fédéral