Les deux dirigeants ont eu un entretien à la Chancellerie fédérale au cours duquel il a été question de la sécurité en mer Baltique. Cet échange s’inscrivait donc dans la continuité des discussions qui avaient eu lieu trois jours auparavant à Helsinki pendant le sommet des Alliés riverains de la mer Baltique, en présence du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Olaf Scholz et Ulf Kristersson ont également parlé de la poursuite du soutien apporté à l’Ukraine dans son autodéfense contre la guerre d’agression russe. « Vladimir Poutine ne peut pas espérer nous voir laisser tomber l’Ukraine », a déclaré le chancelier fédéral.

L’essentiel de l’entretien en bref :

• Protéger les infrastructures critiques : le chancelier fédéral Olaf Scholz a rappelé plusieurs incidents survenus ces 15 derniers mois en mer Baltique, incidents au cours desquels des câbles de données et câbles électriques ont été endommagés. Tout porte à croire qu’une meilleure protection de ces câbles et pipelines est nécessaire, a-t-il estimé. La mission de l’OTAN « Baltic Sentry  » vise à renforcer, dans les mois à venir, cette protection aussi bien marine que sous-marine et aérienne. « Notre quartier général à Rostock assurera la coordination régionale. Et je me réjouis de la participation de la Suède », a souligné le chancelier.
• Ensemble aux côtés de l’Ukraine : au moment précisément où la Russie se montre de plus en plus agressive, l’OTAN est un « garant indispensable de notre sécurité ». La guerre menée depuis bientôt trois ans par la Russie contre l’Ukraine a déjà fait des centaines de milliers de morts et de blessés, a constaté Olaf Scholz. Le prêt de 50 milliards de dollars alloué par le G7 à l’Ukraine constitue un message sans équivoque, à savoir que nous maintiendrons à long terme notre soutien à l’Ukraine. De plus, l’Allemagne a promis pour 2025 des livraisons d’armes bilatérales d’un montant de quatre milliards d’euros.
• Développer le partenariat bilatéral : les relations entre l’Allemagne et la Suède sont excellentes, a poursuivi Olaf Scholz. Le partenariat d’innovation germano-suédois a été renouvelé pas plus tard que l’été dernier à Stockholm. Les deux pays disposent d’instituts de recherche réputés et d’entreprises innovantes, un potentiel qu’il convient de continuer à encourager, a-t-il conclu.

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