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Paris accueille le « One Planet Summit »
Un sommet sur le climat, à Paris, se penche sur le financement de la protection climatique.
Nécessité de privilégier les investissements verts
Un sommet sur le climat, à Paris, se penche sur le financement de la protection climatique. Barbara Hendricks participe à cette rencontre, où il est question « de tous les investissements à l’échelle planétaire qui doivent être orientés dans une direction respectueuse de l’environnement », a-t-elle déclaré.
Le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général des Nations Unies António Guterres et le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim sont les trois co-organisateurs du « One Planet Summit ». Deux ans, jour pour jour, après l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat (COP 21) et quatre semaines après la Conférence des Nations Unies sur le climat à Bonn (COP 23), une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, des représentants des sphères économique et financière internationales et plus de 4 000 autres participants se rencontrent.
Plus d’argent pour la protection climatique et les technologies vertes
Au cœur des échanges figure la question de savoir comment canaliser davantage d’argent dans la protection du climat et les technologies vertes. Il est attendu que les banques de développement, les entreprises et d’autres acteurs annoncent la manière dont ils souhaitent contribuer à la protection climatique.
Les discussions doivent également porter sur comment réussir à faire en sorte que les investissements publics et privés prennent davantage en compte la protection du climat. Les investissements préjudiciables au climat doivent valoir moins la peine que ceux qui y sont favorables.
La veille du sommet, plus de 50 entreprises intervenant sur les marchés mondiaux ont réaffirmé dans une déclaration commune leur volonté de lutter contre les changements climatiques dans le cadre de leurs activités commerciales.
Tout le monde doit participer
Dans l’Accord de Paris sur le climat, la communauté internationale s’est fixé pour objectif de contenir la hausse de la température planétaire causée par les gaz à effet de serre nettement en dessous de 2 °C. Toutefois, même si tous les engagements pris jusqu’ici étaient tenus, un réchauffement de 2,8 degrés serait probable. Les conséquences seraient alors catastrophiques.
C’est la raison pour laquelle les pays industrialisés ont promis de débloquer, à partir de 2020, 100 milliards de dollars par an pour l’aide climatique. Un calendrier concret ou « feuille de route », adoptée il y a un an, présente les jalons pour atteindre cet objectif.
La ministre fédérale de l’Environnement Barbara Hendricks a déclaré : « La feuille de route indique que nous sommes en bonne voie en matière de financement de l’adaptation au changement climatique. Les 100 milliards de dollars promis pour 2020 sont à portée de main mais nous ne devons pas relâcher nos efforts. L’on peut se réjouir en particulier du fait que les aides à l’adaptation au changement climatique devraient être multipliées par deux selon les prévisions. »